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Le satisfecit et l'alerte du professeur Yousfi
Situation épidémiologique en Algérie
Publié dans L'Expression le 25 - 03 - 2021


La situation épidémiologique en Algérie est «rassurante», affirme le professeur Mohamed Yousfi, chef de service d'hématologie et de maladies infectieuses à l'hôpital de Blida. Il intervenait, hier, dans l'émission L'Invité de la rédaction, de la Chaîne 3 de la Radio nationale. La lueur d'espoir est là, selon Yousfi. Il s'agit de «la tendance baissière des contaminations à la Covid-19, qui se confirme de jour en jour, avec des chiffres sous la barre des 100 cas», a martelé l'hôte de la radio. Néanmoins, il ressort de ses déclarations qu'il serait encore tôt «de crier victoire» contre l'ennemi invisible. L'intervenant souligne, d'abord, qu'«il ne faut pas céder au relâchement général, menaçant et fâcheux». La vigilance doit rester de mise, alerte l'expert qui dira qu'«on n'est pas sorti encore de cette épidémie tant qu'on n'est pas arrivé à une immunité collective». Là, le professeur parle de l'importance de la disponibilité des vaccins. «C'est clair, on ne peut se plaindre de cette situation, on s'en réjouit plutôt, mais on n'est pas à l'abri, tant qu'on n'a pas les doses nécessaires de vaccin pour être rassuré définitivement quant à l'état épidémiologique de la population», a martelé le professeur Yousfi. La disponibilité des vaccins est donc, pour lui une condition sine qua non pour agir sur le terrain et évidemment parer à la propagation du virus. Il dira, dans ce sillage, que pour une population atteinte à 60%, c'est une catastrophe, localement ou à l'échelle mondiale», cela avant de dire et de faire valoir que «nous n'en sommes pas là, fort heureusement, par rapport à ce qu'on a vécu pendant une année de pandémie, où la vaccination traîne». Poursuivant, le professeur Yousfi, change de ton et avertit que «les variants qui courent à travers le monde, dont le variant britannique surtout, sont certes plus contagieux, plus dangereux et se transmettent plus rapidement que la souche mère». «Les phénotypes établis donnent les variants brésilien et sud-africain comme étant les mutants les plus dangereux de la gamme», alerte encore le professeur. En termes plus clairs, c'est la nature de ces variants qui inquiète le spécialiste. Ce dernier admet qu'«ils présentent globalement les mêmes symptômes et diffèrent uniquement sur le plan virulence et donc sévères en termes de dangerosité qui rend évidemment, le vaccin inefficace». «Seul le test PCR est la méthode la plus fiable», poursuit-il «pour établir la positivité des cas», avant d'ajouter que «ce test ne permet pas seulement de dénombrer les infections mais d'établir aussi leur dangerosité». «C'est pour cette raison qu'il faut élargir la pratique de ce moyen de contrôler la circulation des virus parmi la population», recommande-t-il. L'intervenant ne manquera pas de déplorer que «le séquençage est limité au niveau de l'institut Pasteur d'Alger (IPA) et «le déficit» d'information au niveau du ministère de la Santé». «Il y a une déficience de communication, il faut qu'on sache qui est qui, qui fait quoi, pour prendre nos précautions», a-t-il déclaré, avant de souligner que «quand on n'a pas l'information, on ne peut pas orienter la PCR lorsqu'il y a infection dans un quartier, une ville, une région; cela serait une perte de temps et d'efforts».

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