Les éditions Casbah d'Alger viennent de publier pas moins de 16 nouveaux livres qui viennent d'être distribués dans les importantes librairies des quatre coins du pays. Toutes ces nouveautés sont sorties en ce mois de mars 2021, nous précise Melle Ameziane, responsable à Casbah éditions. Les livres en question relèvent de plusieurs genres dont le roman bien entendu, ainsi que l'histoire, le roman-jeunesse, les biographies, les mémoires... Comme d'habitude, les éditions Casbah ont innové sur le plan esthétique puisqu'elles rebondissent cette fois-ci, avec de nouvelles maquettes de couvertures qui n'ont absolument rien à envier à celles des plus prestigieuses maisons d'édition internationales. Bien entendu, l'aspect technique des livres valorise indéniablement ces derniers et leur confère un aspect attractif incontestable. Dans la catégorie du roman, les éditions Casbah viennent donc de mettre sur les étals des librairies plusieurs nouveautés dont un roman posthume du regretté écrivain-journaliste Mouloud Achour, qui était un membre de la famille de Casbah éditions et l'un de ses piliers, faut-il le rappeler. Le roman en question porte le titre «En souvenir de l'étrangère». Un catalogue très riche Plusieurs autres romans font partie du catalogue des nouveautés toutes fraîches de Casbah Editions et comme on a eu à le constater, il s'agit d'une palette de divers auteurs, venant de plusieurs horizons, des plus jeunes aux plus anciens. C'est ainsi que Casbah Editions vient d'éditer le second roman de Abdelmoaiz Farhi, l'un des plus jeunes écrivains du pays. Le second livre de ce dernier s'intitule «Fayla». Il faut préciser qu'Abdelmoaiz Farhi est né en 2001 à Annaba. «À 19 heures mon amour», son premier roman, a été écrit et publié en 2018 alors qu'il n'était âgé que de 17 ans et qu'il n'était encore que lycéen. Toujours dans la catégorie des nouveaux romans publiés par Casbah en ce mois de mars 2021, on peut citer «Zelda» de l'écrivaine-journaliste Meriem Guemache, «Prodigieuse fortune» de Corinne Chevalier, «Insoumises» de Saâd Khiari, «Le mauvais génie» de Nadjib Stambouli, «Les dupes» de Ahmed Benzelikha ainsi que «La kafrardo, un nouveau départ» de Malika Chitour Daoudi. La littérature Jeunesse n'a pas été omise puisque, parmi les nouveautés, on compte aussi «Blockstrap», de Leila Hamoutène, paru dans la collection Junior. Littérature de jeunesse Dans ce roman d'un genre un peu occulté dans notre pays, l'auteure Leila Hamoutene raconte l'histoire de Sami, un jeune adolescent curieux et sensible face à un monde où l'injustice et la violence ont la part belle. Sami a vécu avec Kalem son ami venu d'ailleurs, des aventures extravagantes qui lui ont permis d'apporter quelques réponses à ses questionnements... Dans le sillage des nouveautés de Casbah Editions, il y «Le baiser et la morsure» de Yasmina Khadra qui n'est pas un roman. Il s'agit d'un livre-entretien où le célèbre écrivain raconte son enfance et sa vocation pour l'écriture. Il y livre aussi son regard sur la société algérienne et sa vision sur l'islam. Les éditions Casbah proposent en outre un ouvrage collectif de psychologie d'une brûlante actualité et portant la signature des plus brillants spécialistes en la matière. Cet ouvrage, coordonné par Fatima Moussa-Babaci, docteur en psychologie et professeure en psychologie clinique, est intitulé: «Devenir des victimes et prise en charge des traumatismes». Des genres éclectiques L'ouvrage a été préfacé par le célèbre psychiatre Farid Kacha et postfacé par le grand auteur et psychologue français Boris Cyrulnik. Il y a aussi «Le second front», ouvrage historique de Ali Haroun où le lecteur peut retrouver les écrits et les documents de la Fédération de France du FLN, de 1954 à 1962, «Au commencement est le paysage» de Sabiha Benmansour, consacré à Mohammed Dib, l'un des monuments de la littérature algérienne, «La dame d'Ighil Ali» de Djoher Amhis-Ouksel sur Fadhma Ath Mansour Amrouche, «N'est-il d'histoire que blanche?» de Abdelalim Medjaoui et enfin, «Eclats de vie» de Mustapha Maaoui. La maison d'édition Casbah vient de démontrer que même en temps de crise sanitaire, le printemps du livre peut fleurir en offrant au lecteur une moisson de titres des plus rayonnantes.