Il ne s'agit pas, bien entendu, de voir à quel point les livres se vendraient comme des petits pains, c'est loin d'être le cas, il faut le reconnaître. Mais, une chose, positive, est à mettre en relief à l'occasion de l'organisation de cet événement culturel qui intervient dans un contexte de crise sanitaire inédit et exceptionnel. Il s'agit du nombre très élevé, voire surprenant, pour ne pas dire impressionnant, de nouveaux livres édités à la veille de la tenue de ce salon. Rien que dans la catégorie du roman, on en découvre des dizaines dans plusieurs stands. Plusieurs nouveautés C'est le cas, notamment du stand des éditions Casbah, désormais orphelin de son pilier Mouloud Achour, qui propose aux visiteurs de nombreux nouveaux romans fraichement sortis dans les librairies. Il s'agit, a-t-on constaté, lors de notre tournée, dans ce salon, vendredi dernier, de «Prodigieuse fortune» de Corinne Chevallier, «Fayla» de Abdelmoaiz Farhi, «Zelda» de Meriem Guemache, «Le mauvais génie» de Nadjib Stambouli... On y trouve aussi le nouveau livre de Yasmina Khadra, «Le baiser et la morsure». Le stand des éditions Apic a aussi mis à la disposition des amoureux de la lecture de romans, de nombreuses nouveautés exposées pour la première fois dans ce Salon national. Les nouveautés qu'on y découvre à cette occasion au stand de Apic sont, entre autres: «Le vent a dit son nom» de Mohamed Abdallah», «Les fourmis dans la bouche» de Khadi Hane, «La scène et l'histoire» de Djawad Rostom Touati, «Le pays des éclipses» de Ibrahima Aya... Les nouveaux romans, c'est ce qui garnit en outre le stand des éditions Dalimen où le visiteur découvre les nouveautés des très dynamiques éditions Frantz Fanon que dirige le journaliste-écrivain Amar Ingrachen, qui y a élu domicile. Livres en langue arabe En langue arabe, on y déniche de nombreuses nouvelles publications à l'instar du roman «El Hamaka» du talentueux écrivain Samir Kacimi, sorti sur les étals des librairies il y a quelques jours. Ce roman est disponible au stand des éditions El Ikhtilef, achalandé en toutes sortes de romans d'auteurs algériens célèbres, mais aussi de réédition de romans de sommités littéraires internationale à l'instar de Léon Tolstoï et Dostoïevski. Toujours, dans l'espace de El Ikhtilef, on peut se procurer l'un des nouveaux livres de Amin Zaoui intitulé «Nirvana». Les nouvelles publications, on les découvre aussi au stand des éditions Tafat, sises à Béjaïa et dirigées par l'écrivain Tarik Djerroud qui ne rate jamais un salon du livre, qu'il soit national ou international. Le stand des éditions Tafat propose d'ailleurs, à l'occasion de ce salon un nouveau livre de Amin Zaoui, intitulé: «Souffles de la raison». Le même stand expose à la vente pas moins de dix nouveaux livres sortis cette semaine et exposés à la vente pour la première fois. On peut y trouver aussi «Le cri de l'orpheline» de Naima Bouabida. Imbibé de poésie, ce récit est une plongée dans le quotidien d'une femme que le fouet du destin n'a pas ménagé, mais, loin de se résigner, elle lui oppose les vertus insondables de l'écriture. «Imbibé de sensiblerie, ce récit est un fragment de souffrances, mis en abime sous forme de feuilles éparpillées, que dicte son âme esseulée, quand sa douleur se fait intense. Imbibé d'authenticité, ce récit est l'invitation d'une plume ensanglantée, charmée par cette hydre qui l'envoûte et l'incite à tracer avec fidélité le cheminement des maux qui, progressivement, instillent au cerveau, frêle et fragile, les diktats impérieux d'un irréfutable épanouissement, destiné dès lors vers l'asile de sa félicité», lit-on en guise de résumé. Il faut préciser que Naima Bouabida est enseignante de langue française, au cycle moyen. Elle est née en 1977 à Béjaïa et ce récit est son premier livre.