Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu jeudi sa première réunion consacrée au risque d'une dispersion des mercenaires présents en Libye dans les pays de la région, illustrée par les évènements au Tchad qui ont conduit à la mort de son président. Cette session, à huis clos, avait été demandée par les membres africains du Conseil de sécurité (Kenya, Niger et Tunisie) bien avant le décès il y a 10 jours, dans des conditions toujours imprécises, du président Idriss Déby Itno, monté officiellement au front après une offensive de rebelles tchadiens venus de Libye. Selon des diplomates, le nombre de mercenaires étrangers en Libye est estimé à «plus de 20.000, dont 13.000 Syriens et 11.000 Soudanais». Leur départ est demandé par les nouvelles autorités libyennes, et par l'ONU et les grandes puissances.