La pratique démocratique en nette amélioration Le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi, qui a accompli son devoir électoral à l'école Ahmed Aroua, dans la commune de Staouéli (Alger-Ouest), a relevé, avec satisfaction, «le respect» par l'élite politique et les représentants des listes indépendantes, de la pratique politique, à l'occasion de ces législatives, affirmant que leurs positions «révèlent que la pratique et la compétition politiques s'améliorent, et ce en réponse aux attentes du citoyen algérien de ceux qui vont le représenter au sein de la future Assemblée populaire nationale (APN), être un modèle pour la société et le rassurer quant aux lois qui vont être promulguées». Une réponse aux revendications du Hirak Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a souligné que la participation à la construction des institutions, à travers les élections, «est à même de concrétiser les revendications du peuple». «Ces échéances politiques majeures servent les intérêts du peuple, qui doit y participer pour atteindre ses objectifs», a ajouté le président du Sénat, soulignant que «le Hirak authentique a accompagné le pouvoir politique dans le pays». «Il est vrai que le Hirak authentique nous a accompagnés et nous répondons actuellement aux revendications du peuple», a-t-il dit, soulignant que «les citoyens doivent y être réceptifs». Le dernier mot revient au peuple Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni a indiqué, à Alger, que la participation du peuple algérien à ces élections législatives constitue «un grand pas» pour la mise en place d'une institution législative «forte» à même d'édifier une Algérie nouvelle. Dans ce cadre, il a indiqué que «le dernier mot revient au peuple qui est souverain dans le choix de ses représentants». Régularité et transparence du scrutin Le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche, a souligné que «la participation massive au scrutin constitue l'unique voie pour l'édification de la nouvelle République où la démocratie règne et les libertés sont respectées». Pour ce qui est du rôle qui incombe au Conseil constitutionnel dans le cadre des législatives, Kamel Fenniche a précisé que «la responsabilité consiste à veiller à la régularité et à la transparence de l'opération électorale, à annoncer les résultats définitifs du scrutin et à statuer sur les recours», indiquant que «les réponses aux recours seront communiquées dans un délai ne dépassant pas 10 jours». Une pierre angulaire des nouvelles institutions Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a indiqué que l'électeur algérien «posait aujourd'hui la pierre angulaire» pour édifier les nouvelles institutions émanant de la Constitution du 1er Novembre 2020. Le ministre a également déclaré que le prochain rendez-vous électoral, notamment le renouvellement des assemblées populaires locales (APC et APW), sera une occasion de consacrer les valeurs de la «transparence et de l'intégrité», afin de faire barrage aux «prédictions diaboliques des laboratoires du chaos destructeurs». Le FLN aspire à préserver son leadership politique Le secrétaire général du parti du Front de Libération nationale (FLN), Abou Fadl Baâdji, a indiqué que sa formation politique «aspire à contribuer à l'édification des institutions de l'Etat» et à «préserver son leadership» sur la scène politique à travers sa participation aux élections législatives. Une étape importante Le président du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a affirmé à Alger, que les élections législatives sont «une étape importante dans la concrétisation du processus constitutionnel qui consacre la volonté populaire». Selon Bengrina, avec la consolidation du processus constitutionnel prôné par le Hirak populaire authentique «l'Algérie s'est éloignée, ainsi, de l'aventure de la phase de transition». Des élections particulières Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderazzak Makri, a qualifié les élections législatives de «particulières et ne sont pas similaires aux précédentes», car intervenant suite au «Hirak populaire béni». Le président du MSP a également souligné que «les citoyens auront le dernier mot lors de cette échéance». Une opportunité pour opérer le changement Le président du Parti du militantisme national (PMN), Abdellah Haddad, a estimé à Aïn Defla que «les gens qui veulent réellement le changement et la remise du flambeau aux jeunes, ne doivent absolument pas faire preuve de passivité et, par conséquent, se doivent de saisir l'opportunité que constituent ces élections législatives». Pour Abdellah Haddad, «les appels au boycott ne serviraient que les desseins des adeptes d'un conseil transitoire». Du pouvoir de la rue au pouvoir des institutions Le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, a déclaré que «le peuple confortera son pouvoir à travers ces élections (...) le peuple a compris que pour sortir de la crise, il doit passer par les institutions de la République et exercer son pouvoir». Abdelaziz Belaïd a soutenu que ces élections marquent le passage à une nouvelle étape «du pouvoir de la rue au pouvoir des institutions». Une nouvelle vision issue de la volonté du peuple Le président de Sawt Echaâb, Lamine Osmani a affirmé que les élections législatives sont «une opportunité pour édifier de nouvelles institutions avec une nouvelle vision issue de la volonté du peuple» qui a «besoin de relever de nombreux défis, notamment socio-économiques». À l'occasion, le président de cette formation politique a mis l'accent sur la nécessité, pour les nouveaux députés de tenir, leurs promesses et d'écouter les préoccupations des citoyens, en vue de réduire le taux d'abstention lors des rendez-vous électoraux.