Elle a débuté par la résidence universitaire pour filles d'Oued Aïssi avant de toucher les autres cités filles et garçons de Tamda, Boukhalfa, Bastos et Tizi Ouzou-ville (Hasnaoua 1) dans les prochaines semaines. Depuis son lancement, la campagne de sensibilisation sur l'importance de se faire vacciner a enregistré un grand engouement, selon les responsables de la direction de la santé qui multiplient les sorties à travers les points de vaccination supplémentaires ouverts parallèlement aux 84 points dont elle dispose jusqu'à présent.Selon le docteur Matallah responsable de la vaccination à la DSP, les étudiantes ont très bien réagi à la campagne de sensibilisation avec un engouement pour se faire vacciner. Mais avant de lancer l'opération parmi les étudiants, c'est le directeur des oeuvres sociales de l'université de Tizi Ouzou qui a inauguré le processus en se faisant vacciner en premier. L'oratrice a, par ailleurs, indiqué que la DSP a accéléré les opérations de vaccination depuis quelques jours et tout se passe bien. Sauf que, ajoutait-elle, les citoyens hésitent encore à se faire vacciner malgré la disponibilité des quantités nécessaires en doses de vaccin. De leur côté, beaucoup d'étudiantes ont exprimé leur gratitude à la direction de la santé qui a pensé à rapprocher le vaccin d'elles en venant carrément dans leur résidence. «Je trouve que c'est une bonne chose. Rares sont les étudiantes qui vont dans les points de vaccination. Mais là comme vous le voyez, elles sont nombreuses à se faire vacciner tellement le vaccin est disponible dans la cité», affirme une étudiante. Dans les autres campus, l'opération est attendue avec impatience par des étudiants qui affirmaient vouloir se faire vacciner. D'autres déploraient le manque d'information qui a caractérisé les opérations de vaccination. En effet, c'est le seul point négatif qui a été constaté depuis le lancement des premières opérations de vaccination. La campagne a pêché par un manque de communication qui a fait que les citoyens ont été noyés par le flux d'informations distillées à travers les réseaux sociaux. «il y a plus d'infos sur Facebook. Jusqu'à présent, je n'ai pas compris comment on s'inscrit sur la plate-forme. D'ailleurs même si on me l'expliquait, je ne pourrais pas le faire, je n'ai aucune maîtrise de l'informatique comme d'ailleurs la majorité des citoyens des catégories les plus âgées» regrette un retraité qui s'étonne que les pouvoirs publics puissent ignorer que l'Internet n'est maîtrisé que par les jeunes. Enfin, il est à rappeler que la wilaya de Tizi Ouzou a connu des supplices au tout début de la pandémie du Covid-19. Plusieurs villages du littoral, à Iflissen, ont du se confiner pour arrêter la propagation ravageuse du virus qui a été transmis à des villageois lors d'un deuil. L'on se souvient que l'hôpital de Tigzirt était le premier à connaître la saturation avec de surcroît, un personnel qui n'avait encore aucune expérience avec la pandémie nouvellement apparue.