La propagation inquiétante et dangereuse du coronavirus ces derniers jours fait craindre le pire. Cette situation sanitaire qui coïncide avec la saison estivale, risque d'alourdir le bilan des cas de décès et de ceux qui seront affectés par cet ennemi invisible. Maintenant il ne s'agit plus de rappeler les mesures préventives et le respect du protocole sanitaire en la matière. L'urgence est au renforcement des campagnes de vaccination de masse pour que cette propagation cesse de connaître une ampleur dangereuse et mortifère. La vaccination est aussi un volet dont le retard a constitué la polémique durant des mois. Il est temps d'adopter une stratégie efficace et «durable» quant à la vaccination à grande portée pour pouvoir gérer la pandémie et contenir le virus qui se déplace telle une traînée de poudre dans les espaces publics et les milieux connus par leur mobilité et contacts humains. Les pouvoirs publics doivent rendre efficace la campagne de médiatisation et de sensibilisation à propos de la vaccination. Ce retard observé en matière de communication et de médiatisation provoque de l'incompréhension chez les citoyens qui vont parfois dans le sens contraire de la démarche en alimentant des idées erronées à propos du vaccin en tant que tel. Cette défaillance médiatique de la part des pouvoirs publics doit être comblée in extremis pour pouvoir relancer un plan d'urgence visant l'explication de la nécessité de se faire vacciner comme ultime moyen pour faire face à la pandémie et les mutations que subit le virus à travers les multiples variants qui s'expriment au fur et à mesure de l'évolution de la pandémie et les variants en question. Certes, l'on constate le déploiement des pouvoirs publics à travers des structures réservées à la vaccination de masse à travers les dispensaires, les centres culturels et les mosquées et autres espaces permettant d'accélérer le processus de la vaccination. Mais la communication sanitaire fait un grand défaut. Cette situation a fait en sorte que la crise sanitaire majeure de Covid-19 a été trop sous-estimée par une frange importante des citoyens qui ont fait fi de la conjoncture sanitaire des plus inquiétantes et dangereuses. Il faut revenir à la méthode de la sensibilisation qui est la seule façon qui pourrait alerter sur la dangerosité du virus et ses conséquences mortelles sur les vies humaines. La vaccination doit être le fer de lance dans la deuxième étape de la gestion de la pandémie, c'est une condition sine qua non pour éviter le pire scénario, c'est-à-dire le scénario du confinement total qui signifie aussi des retombées sur la vie quotidienne et professionnelle des citoyens en général. Le vaccin doit être mis à la portée des citoyens, c'est une nécessité et une urgence sanitaire. Une fois que cette deuxième étape sera normalisée via la mise en place des vaccins sur tout le territoire national, les citoyens seront gagnés à la cause de la vaccination comme moyen de prévention idoine pour éviter d'être affecté par les variants qui se propagent rapidement avec des conséquences sévères et néfastes à la fois. Le ministère de la Santé avec d'autres ministères doivent agir efficacement et rapidement pour atténuer les dégâts du virus. La santé publique est une stratégie relevant de la Sécurité nationale, et par ricochet, il faut adopter une stratégie sanitaire compatible avec l'évolution de la pandémie et ses retombées sur la santé du citoyen en général. La meilleure manière de faire face à la pandémie, c'est de renforcer davantage la campagne de vaccination de masse, c'est une démarche réaffirmée par les scientifiques en la matière.