Cet essai a été publié chez Grasset en 2019, mais il est très vite devenu une référence en la matière un peu comme l'a été et le demeure l'essai du même auteur intitulé «Les identités meurtrières», salué à l'unanimité par la critique et traduit dans plusieurs langues. Amin Maalouf, écrivain très célèbre, notamment pour ses romans «Samarcande» et «Léon l'Africain», également membre de l'Académie française, a reçu cette distinction pour son essai «Le naufrage des civilisations» dans lequel, avec son style limpide et son sens de l'analyse très prononcé et percutant, dissèque la désagrégation du monde d'aujourd'hui. Il le fait en mettant l'accent sur le délitement des valeurs morales des sociétés dans les quatre coins du monde. Dans ce livre, Amin Maalouf continue de scruter le monde avec ses intuitions et son flair qui font de lui l'un des meilleurs observateurs de la scène politique, sociale, sociologique et même religieuse dans le monde. Les dérives de l'humanité «Dans ce livre puissant et ample, Amin Maalouf fait oeuvre de spectateur engagé et de penseur, mêlant récits et réflexions, racontant parfois des événements majeurs dont il s'est trouvé être l'un des rares témoins oculaires, puis s'élevant en historien au-dessus de sa propre expérience afin de nous expliquer par quelles dérives successives l'humanité est passée pour se retrouver ainsi au seuil du désastre», résume l'éditeur de l'édition de poche du «Naufrage des civilisations». Cet essai a déjà été primé, au moins deux fois. En effet, l'écrivain franco-libanais a reçu pour ce livre, le prix Aujourd'hui 2019 et le Prix spécial du jury du Prix du livre géopolitique de la même année. Le Prix des ambassadeurs francophones a été créé en 1948. Il a pour objectif de récompenser un ouvrage en langue française ayant pour thèmes les relations internationales, les affaires politiques ou l'histoire, d'un auteur appartenant à un pays membre de la francophonie. Une riche bibliographie En 2019, il a été décerné au diplomate français Claude Martin pour son livre «La diplomatie n'est pas un dîner de gala». Parmi les écrivains célèbres ayant déjà reçu le même prix, on pourrait citer Joseph Kessel pour son livre «Le lion», Henri Troyat (membre de l'Académie française), André Maurois mais aussi et surtout Antoine de Saint-Exupéry. Ce dernier a été le premier récipiendaire du Prix des Ambassadeurs francophones, en 1948 pour l'ensemble de son oeuvre. Ce Prix lui avait été décerné pour l'ensemble de son oeuvre. Le romancier Amin Maalouf est né en 1949 à Beyrouth. Journaliste de profession, Amin Maalouf quitte le Liban pour s'installer à Paris en 1976. Son premier livre édité est «La croisade vue par les Arabes», paru en 1983. Trois années plus tard, il édite son premier grand succès, le roman intitulé «Léon l'Africain». Il se consacre désormais à l'écriture littéraire, de manière exclusive. Il publie par la suite les romans «Samarcande», «Les jardins de lumière», «Le premier siècle après Béatrice». Et c'est en 1993 qu'il reçoit le très convoité prix Goncourt pour son roman «Le rocher de Tanios». Après un autre roman, «Les échelles du Levant», Amin Maalouf marque de fort belle manière la scène éditoriale avec l'un des plus médiatisés essais de notre époque. Il s'agit de «Les identités meurtrières», paru en 1998. Par la suite, Amin Maalouf, publie de nombreux autres romans comme «Le périple de Baldassare», «Les désorientés», «Origines» ainsi que «Nos frères inattendus», son dernier roman. En 2011, Amin Maalouf a été élu à l'Académie française.