Le Makhzen est doté de sa cinquième colonne, une «force» locale entre les mains des supplétifs de l'impérialisme et ses succédanés. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce sont ces «Algériens» qui brandissaient l'étendard de «Dawla madania machi aaskariya» qui obéissent d'une manière vassale aux desiderata du Makhzen et de sa feuille de route belliciste à l'égard de l'Algérie. Les jeux sont clairs maintenant, il est manifestement confirmé que le Makhzen n'agit pas seul quant à son entreprise de s'ingérer dans les affaires de l'Algérie. Il est aidé dans son entreprise machiavélique et macabre par une cinquième colonne qui pullule d' «Algériens» qui ont vendu leur âme aux officines étrangères. La dernière déclaration du représentant du Maroc à l'ONU, Omar Hilale, dans une posture jubilatoire en présence de son homologue sioniste, Gilad Erdan en l'occurrence, a suscité une réaction forte de la part des autorités algériennes. Mais la réaction algérienne a été mal vue par les sbires du Makhzen qui activent à l'étranger au nom de «Hirak» 2 et qui étaient à l'origine de la dislocation du Mouvement populaire du 22 février 2019. Ils se sont dressés comme des représentants de ladite cinquième colonne au service de l'agenda de la monarchie chérifienne et ses accointances avec l'impérialo-sionisme. Les affidés et les thuriféraires à la solde de l'alliance impérialo-sioniste à Londres et à Paris et d'autres contrées occidentales, exhibent leur haine et leur vassalité morbide à l'adresse de l'Algérie avec une frénésie rarement constatée dans l'histoire de la collaboration avec l'ennemi et le colonisateur de par le monde. Ces voix versant dans le mercenariat et la vassalité au plus offrant des ennemis du pays, n'ont pas caché leur collaboration avec des puissances étrangers en général et le Makhzen en particulier. Ils ont fait de cette campagne un acte de «bravoure» et une cause de «libération». La question relative à la reconnaissance du « droit à l'autodétermination du peuple kabyle» par le Makhzen a trouvé son écho chez les représentants de la cinquième colonne qui n'hésitait pas à rappeler que le Maroc est «victime des attaques du pouvoir algérien qui ne cesse de provoquer la monarchie marocaine» (sic). L'alliance rachado-makiste et de ceux qui évoluent autour d'eux comme des larbins se fait préciser avec clarté et d'une manière nuancée aux côtés du Makhzen, c'est dire que le travail de renseignement et de recrutement des agents doubles a été bien fait avant le déclenchement du Mouvement populaire en 2019. C'est ce qui explique les attaques et la campagne de propagande au niveau des réseaux sociaux contre l'Algérie par les forces obscures qui actionnent la nébuleuse obscurantiste du Rachad et la secte des fascistes se drapant de l'étendard du séparatisme au nom d'une fallacieuse approche faisant de la doctrine identitaire sa «Doxa». Il y a même certaines figures qui ont fait de la période des oligarques et à leur tête le représentant du système oligarchique, le président déchu, Abdelaziz Bouteflika, un moyen d'enrichissement éhontée et frénétique en construisant un empire de presse et audiovisuel pour leurs «services rendus». Aujourd'hui ils se rangent du côté du Makhzen comme ultime moyen de leur vassalité et de leur trahison qui n'est plus à démontrer ni à expliquer. Le Makhzen est voué aux gémonies après avoir subi l'humiliation au niveau de l'ONU et de l'Union européenne à cause de sa crise diplomatique et l'échec cuisant qu'il a essuyé avec l'Espagne et l'Allemagne. Le Makhzen qui sait pertinemment que sa crise est foncièrement structurelle et au niveau de sa propre population qui se débat dans la pauvreté des plus extrêmes, essaye de recruter des mercenaires comme c'est le cas pour les «Algériens de Londres et de Paris et les anciens radiés de l'ANP comme sa cinquième colonne pour embellir son image ternie par la situation interne qui frôle l'explosion et l'image externe sur le plan diplomatique caractérisée par une bérézina saillante et manifeste.