La nouvelle politique du livre scolaire sera le thème d'un séminaire qui regroupera demain les partenaires du ministère de l'Education. Les participants à cette rencontre débattront, en présence du ministre de l'Education, M.Ben Bouzid, du soutien au livre scolaire, sa conception, sa réception et son prix. Une préoccupation qui commence à tarauder les parents d'élèves, les enseignants et les écoliers depuis la fin du monopole de l'Etat sur le manuel scolaire des décennies durant. Mais également tous les partenaires, bien que l'inquiétude ne soit pas de même nature. Le rendez-vous de demain viendra couronner un nombre important de réunions et de rencontres tenues tout au long de l'année dernière autour des axes liés à ce qui peut constituer la nouvelle politique du manuel scolaire. Il sera aussi un prélude à une libéralisation de plus en plus vaste de l'industrie du livre en général et du livre scolaire en particulier. Ainsi, en attendant la mise en application des réformes relatives au système éducatif dans tous ses aspects, sept organismes attachés à l'éducation et quatre départements ministériels seront conviés à jeter les premiers jalons de la nouvelle démarche qui organisera à l'avenir le livre scolaire. l'Office national de la production scolaire (Onps) et l'Institut national de la recherche en éducation (Inre) seront, sans nul doute, les premiers concernés. Le premier en sa qualité de détenteur du monopole sur le livre scolaire et responsable de la régulation, le second étant chargé de l'opération de l'homologation des manuels scolaires et parascolaires. Seront également présents les syndicats, les éditeurs, les imprimeurs et les bibliothécaires. Selon le directeur de l'Institut national de la recherche en éducation, la rencontre de demain est d'une importance certaine en tout point de vue. Il estime, en outre, que la présence des partenaires cités au séminaire est indispensable puisque ils constituent une chaîne allant de la conception du livre jusqu'à sa réception par l'élève. Leur participation est d'autant plus impérative qu'ils seront interpellés sur la question du soutien qu'il faut indiscutablement apporter au manuel. C'est justement pour cette dernière raison que les ministères des Finances, de l'Education et de la Culture seront sollicités en qualité de concernés par la nouvelle politique que l'Etat s'apprête à concevoir concernant le livre scolaire. Les représentants de la direction générale des douanes seront aussi parmi les animateurs du séminaire. On croit savoir, par ailleurs, que le gouvernement ne tardera pas à lancer des appels d'offres internationaux portant sur la production et la commercialisation du livre scolaire. L'on se souvient à cet effet que la maison d'édition Hachette et ses filiales en Algérie ont présenté? L'an dernier, un intérêt singulier à investir dans le domaine du livre.