Une enveloppe de 2,4 milliards de dinars a été mobilisée par les pouvoirs publics pour l'achèvement des différentes structures du complexe sportif olympique d'Oran en cours de réalisation, en prévision des Jeux méditerranéens, que va abriter la ville lors de l'été 2022, a indiqué, jeudi dernier, le wali d'Oran. Saïd Sayoud, qui a présidé une réunion technique ayant trait à ce grand projet, au niveau de la salle de conférences du stade de football de 40 000 places relevant dudit complexe, a fait savoir que «toutes les contraintes financières soulevées par la société chinoise MCC, chargée de la réalisation du projet, viennent d'être levées par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane». L'enveloppe financière allouée pour la circonstance à travers la création d'un fonds spécial, «servira à régler toutes les opérations de réévaluation réclamées par MCC, ainsi que les crédits de paiement», a souligné le wali. «Désormais, aucun problème d'ordre financier ne va se poser à l'avenir pour le parachèvement des différentes structures du complexe olympique. Reste, toutefois, des contraintes d'ordre technique, auxquelles on a déjà commencé à remédier», a-t-il encore dit, lors d'un point de presse animé à l'issue de cette réunion. Saïd Sayoud a, en outre, reconnu que la réalisation du complexe olympique, implanté dans la commune de Bir El Djir (est d'Oran), accuse du retard, raison pour laquelle il a exigé de la société réalisatrice l'établissement d'un «planning de rattrapage», qui lui sera exposé lors de la prochaine réunion technique, prévue jeudi prochain. Selon le directeur local des équipements publics (DEP), Fouad Aïssi, dont l'instance est le maître d'ouvrage du projet, le taux physique de l'avancement des travaux au niveau du stade de football est estimé à 96%. Concernant les structures complémentaires du complexe, comme la salle omnisports et le centre nautique, le taux d'avancement des travaux est estimé, quant à lui, à 47%. Cette situation a incité le wali à exhorter l'entreprise chinoise à relancer et réactiver les chantiers en renforçant ses effectifs, tout en l'autorisant à engager des entreprises algériennes pour la réalisation des travaux «non complexes», a-t-il poursuivi.