L'annonce a été faite par la direction du club et était devenue officielle une fois rendue publique sur ses supports de communication: le Brésilien, Marcos Paqueta est le nouvel entraîneur du CR Belouizdad. «Le CR Belouizdad informe que la direction technique, à sa tête Hocine Yahi, vient de conclure, il y a quelques instants, avec le Brésilien, Marcos Paqueta, qui a signé son contrat avec l'équipe», avait écrit, jeudi, le champion d'Algérie en titre, ajoutant que l'ancien Champion du monde avec les U17 et U20 du Brésil «est attendu à Alger au plus tard mardi». Cette information a été reçue avec un grand ouf de soulagement de la part des supporters du Chabab, qui affirmaient qu'un grand retard a été accusé pour désigner le successeur de Zoran Manojlovic, notamment après plusieurs revirements. Mais il semble qu'il ne s'agit pas de l'ultime revirement. En effet, et à en croire les informations en notre possession, Paqueta n'a encore pas reçu le visa pour rentrer en Algérie et il ne risque pas de venir mardi. La raison résiderait dans le fait que Charaf- Eddine Amara a rejeté cette piste, estimant que «la décision a été prise d'une manière unilatérale par le directeur sportif, Hocine Yahi». Le P-DG du groupe Madar-Holding, actionnaire majoritaire de la SSPA/CRB, aurait piqué une grande colère contre l'ancien N°10 du Chabab, en demandant même à ce que son remplacement soit accéléré par Walid Sadi, l'ancien vice-président de la Fédération algérienne de football qu'il (Amara) préside actuellement. Et ce qui confirme encore plus cette hypothèse, c'est le fait que Yahi se soit absenté lors des deux séances d'entraînement de vendredi et samedi. Il devrait, sauf revirement, subir le même sort que Mohamed Abrouk, remplacé au poste du conseil d'administration par Mohamed Belhadj, un cadre du groupe Madar. En tant que directeur sportif, il faut savoir que le choix du nouvel entraîneur devrait rentrer dans le cadre de ses prérogatives. Ses responsables hiérarchiques lui fixent seulement le seuil à ne pas dépasser concernant le salaire. Mais il se trouve que cela n'est pas le cas et le Chabab continue de fonctionner comme bon semble à son premier responsable «officieux».