Mettant en pratique sa politique de communication de proximité sur le terrain, la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal) a organisé, dimanche, une visite devant sensibiliser les représentants des comités de quartiers, ainsi que la presse nationale. À cet effet, un riche programme a été tracé pour meubler cette rencontre qui s'est tenue au niveau du centre de formation de management et des métiers de l'eau de la Seaal» dont le siège est sis à Kouba, Alger. Des présentations sur fond du contexte actuel, sensible, de l'alimentation en eau potable, ont été effectuées par les chefs de centre des quartiers concernés. Suite à plusieurs exposés et débats, trois visites guidées ont eu lieu. La première a conduit les concernés au Centre d'accueil téléphonique opérationnel (Cato, 1594), en charge des doléances des abonnés, la seconde était dirigée vers le Centre de télécontrôle et la dernière fut le Centre de traitement d'eau potable de Boudouaou. Ce centre de sécurisation des ressources hydriques, faut-il le rappeler, que dirige Sofiane Sadoun, traite les eaux du barrage de Keddara destiné à l'alimentation en eau potable de la capitale et des régions environnantes. Inauguré par feu le président Chadli Bendjedid en 1986, ce centre détient une capacité de traitement et de décantation d'eau potable équivalant à 540000 m3/jour. Il ne traite, ces derniers temps, plus que 38000 m3/j. Il est composé de trois bassins de traitement, trois de décantation et deux d'injection de produits de traitement ainsi que de 16 bassins de filtration. Il nous a été signalé que le Centre, qui fonctionne h24 et 7j/7 sans interruption, n'a connu «aucune panne ni moment d'arrêt depuis sa livraison en 1986». L'objectif de cette visite, initiée par Meriem Ouyahia, directrice de la communication et du développement durable, est, selon les organisateurs, de «mettre en avant le mobilisation des équipes de la Seaal durant la période sensible que traverse le pays, en matière de disponibilité de l'eau potable. En effet, les représentants des comités de quartiers ont pu prendre connaissance des difficultés liées aux métiers de l'eau, mais aussi la sensibilisation du grand public sur l'importance de protéger cette ressource précieuse et lutter contre le gaspillage sous toutes ses formes. L'entreprise publique Seaal considère les associations et les comités de quartiers comme un «trait d'union permettant l'amélioration continue du service public de l'eau et l'assainissement des wilayas d'Alger et de Tipaza.» Pour information, la Seaal est une Société algérienne par actions dont 70% sont détenues par l'Algérienne des eaux (ADE) et 30% par l'Office national de l'assainissement (ONA). Depuis le début de la crise de l'eau à Alger et à Tipaza, «ses jeunes cadres, 100% Algériens, ont, selon des cadres présents à cette séance, démontré leur efficacité et leurs capacités de gestion et l'amélioration du service public de l'eau et de l'assainissement, sur le périmètre d'activité de l'entreprise.