Ce projet sera appliqué à partir de septembre prochain. Quelque 103 inspecteurs de l'éducation seront formés au cours de cette année. Ce programme de formation s'inscrit dans le cadre du projet de l'établissement scolaire qui sera appliqué à partir du mois de septembre prochain. Intervenant lors du séminaire organisé, hier, sur ce sujet, le directeur de l'Institut national de perfectionnement de l'éducation (Inpe), M.Ziane Miloud, a indiqué que ces inspecteurs se chargeront de la formation des chefs d'établissement scolaire. Cette démarche vise ainsi à développer les compétences de l'encadrement pédagogique et de gestion des structures de l'éducation. M.Ziane Miloud rappelle aussi que durant la période allant de 2001 à 2006, 9666 personnels de l'éducation, notamment les directeurs d'établissement, les enseignants, les encadreurs...ont été formés. Le projet de l'établissement est, faut-il le noter, considéré comme un contrat de performance qui implique toute la famille éducative, notamment les enseignants, les parents d'élèves et les chefs d'établissement dans sa mise en oeuvre pour assurer un meilleur encadrement des établissements et renforcer le sens de la responsabilité. La question de la formation des chefs d'établissement constitue l'une des priorités des réformes engagées dans le secteur éducatif. Le ministre de l'Education nationale, M.Boubekeur Benbouzid n'a cessé, lors de ses différentes sorties médiatiques, de rappeler l'importance et le rôle prépondérant que jouent les chefs d'établissement scolaire dans le processus de réforme. Il avait insisté surtout sur la «bonne gestion» de ces établissements en considérant que ce projet est un outil incontournable dans «l'évaluation du rendement» de l'établissement scolaire et de ses employés. Le programme de formation a été, note-t-on, établi dans le but de réformer les méthodes de gestion des établissements des différents cycles d'enseignement. Dans ce sens, M.Benbouzid avait déclaré qu'on vise à assurer, en plus de la qualité de la formation, 70% de réussite aux examens du baccalauréat, du BEF et de la 6e année, ainsi qu'à atteindre les 90% en matière de passage d'une classe à une autre. M.Benbouzid avait, dans le même contexte, souligné la nécessité d'un «changement radical dans les méthodes de gestion des établissements scolaires pour réussir les réformes». «Changer les programmes et les manuels scolaires, cela ne suffit pas pour crier victoire et dire qu'on a réussi la réforme. Car cette dernière nécessite plus d'efforts, plus de concertation et de consultations», avait affirmé le ministre. Et d'ajouter, «la réforme a besoin de plus de changements dans le secteur, notamment en matière de qualité dans la formation».