En pleine «bataille» entre le président de la Fédération algérienne de football, Charaf-Eddine Amara, et les membres de son Bureau fédéral, c'est le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderezak Sebgag, qui intervient. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce n'est pas le patron de l'instance fédérale qui est convoqué à une réunion au siège de la place du 1er-Mai, mais... ses deux vice-présidents, à savoir Amar Bahloul et Yacine Benhamza. Chose qui laisse planer plusieurs interrogations, et certaines sources justifient cela par le fait que «le MJS est remonté contre Amara». Hier, Sebgag devait être au rendez-vous, mais il l'a manqué à la dernière minute. Cela, étant donné qu'il était du voyage à Oran avec le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, lequel inspectait les installations des Jeux méditerranéens 2022. Le MJS a chargé son secrétaire général de recevoir les 2 hommes et faire un point de la situation. En sa qualité de 1er garant de l'application de la réglementation en vigueur, en vertu de la loi 13-05, Sebgag a jugé que le temps est venu pour intervenir, en voyant que tout avance à reculons au sein de la FAF. Bahloul et Benhamza, qui mènent «un mouvement de rébellion» contre Amara, ont présenté, hier, tous les documents prouvant que rien ne tourne rond au sein de la Fédération, et sur tous les plans. Ils affirment, aussi, que Amara n'applique en aucun cas les textes se trouvant dans les statuts de la FAF et écarte le Bureau fédéral de tout centre de décisions. Pis encore, ils ont affirmé que l'instance fédérale est gérée par des personnes qui n'ont aucun statut légal. Au retour de Sebgag d'Oran, plusieurs décisions seront prises, afin de remettre de l'ordre au sein d'une Fédération au bord de l'implosion.