Sans fausses notes et sans couacs, la symphonie algéro-italienne se décline comme il se doit, à entendre l'écho donné par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, présent à Rome dans le cadre des travaux de la 3e réunion ministérielle Afrique-Italie qui ont débuté, hier, «J'ai eu une riche séance de travail avec mon homologue italien. Il y a une détermination commune à concrétiser les perspectives prometteuses du partenariat stratégique entre l'Algérie et l'Italie», a tweeté le chef de la diplomatie algérienne, notant, particulièrement, une convergence de vues entre les deux capitales concernant «des dossiers africains et euro-méditerranéens d'intérêt commun». Les deux ministres ont également convenu d'insuffler une nouvelle dynamique aux relations euro-méditerranéennes, notamment le partenariat entre l'Algérie et l'Union européenne (UE), concrétisé par l'accord d'association, entré en vigueur en 2005. Lamamra et Di Maio ont discuté également de la lutte contre l'immigration clandestine, une question déjà évoquée lors de la visite du chef de la diplomatie italienne en Algérie en 2020. L'Italie, comme l'Espagne, enregistre une arrivée croissante de migrants clandestins venant du Maghreb ces derniers mois. Notons que l'Algérie est le 2e fournisseur de l'Italie en gaz naturel avec 35% de parts du marché (près de 12 milliards de mètres cubes). Les autres fournisseurs sont la Russie, la Libye et les Pays-bas.