Ils font partie d'un groupuscule de terroristes affiliés au Gspc. Cinq terroristes fortement armés, parmi lesquels figurait un octogénaire, sont traqués par les forces de l'ANP dans le mont accidenté et fortement boisé de Ouled N'har, situé sur le territoire de la commune de Sidi M'hamed relevant de la daïra d'El Matmar, dans la wilaya de Relizane, apprend-on d'une source sécuritaire. Ce groupuscule a été localisé grâce aux informations fournies par un repenti qui s'est livré la semaine dernière aux forces de sécurité stationnées dans cette région. Ils font partie d'un groupuscule de terroristes affiliés au Gspc, et était en possession d'un fusil d'assaut kalachnikov et d'un chargeur garni lors de sa reddition. Selon la même source, ce repenti qui est originaire de Relizane a adhéré à un groupe armé vers la fin de l'année 1994. Notre source indique encore que les terroristes traqués ont tenté de gagner l'immense forêt Timexi qui s'étale jusqu'à la région de la ville limitrophe de Tissemsilt pour s'y réfugier mais ont été repoussés par les soldats qui ont deviné leurs intentions. D'importants moyens humains et matériels ont été déployés pour neutraliser ce groupuscule. A l'heure où nous mettons sous presse, l'opération de ratissage des forces de sécurité se poursuit toujours. Il importe de rappeler que cette région a été le fief durant plus d'une décennie des groupes armés affiliés au GIA et au Gspc en raison de sa topographie qui constitue à travers ses montagnes fortement boisées, un véritable couloir pour accéder presque à toutes les wilayas de l'Ouest. Les zones enclavées des communes de Ramka et de Had Chekala ont été les plus touchées par les actes de terrorisme de 1992 jusqu'à la fin de l'année 2000. Le massacre de plus de 1000 citoyens parmi lesquels figurent des femmes et des enfants, au cours du mois de Ramadhan 1997 a semé l'effroi et a suscité la consternation et l'indignation des familles relizanaises à l'instar des autres familles de la région. Les douars complètement enclavés et éparpillés dans ces deux contrées, se sont vidés de leurs habitants en l'espace de quelques heures seulement au lendemain de cette tuerie. Les familles demeurant dans ces villages isolés ont abandonné leurs biens et leurs terres pour fuir le terrorisme et s'installer dans les conditions de vie les plus précaires dans les régions limitrophes où quelques unes d'entre elles, soupçonnées de détenir des informations sur le groupe de terroristes auteur du massacre, ont été poursuivies et assassinées. A l'époque, le nombre exact de personnes tuées avec une sauvagerie inouïe ce soir là, quelques minutes après la rupture du jeûne, n'a pas été révélé à l'opinion publique intentionnellement pour diverses raisons. C'est dans le mont Bourokba, à équidistance entre la commune de Ammi Moussa et Aïn Tarik que le groupe de sanguinaires auteur du massacre a trouvé refuge dans un ancien cantonnement souterrain datant de l'époque coloniale difficile d'accès, qui a nécessité des années aux forces combinées de sécurité pour l'investir. Il est utile de rappeler dans ce même registre que, moins d'une dizaine de jours auparavant, les forces de l'ANP assistées par les forces héliportées, ont soumis au pilonnage une zone boisée située sur le territoire de la commune de Bendaoud dans la wilaya de Relizane quelques heures après la neutralisation d'un terroriste et l'élimination d'un autre. Les patriotes installés dans cette zone avaient repéré un groupe d'individus armés quelques heures auparavant se déplaçant de nuit vers l'intérieur d'une zone boisée cernant partiellement ladite commune, indique une source sécuritaire. Deux d'entre eux ont pu être neutralisés par les forces de sécurité mais le reste du groupe composé au moins de dix éléments, a pu prendre la fuite. Il s'agirait, selon la même source, du groupuscule qui est actuellement traqué sur le mont de Ouled N'har, dans la commune de Sidi M'hamed.