Cinq anciens dossiers ont été également traités. Les écoles privées non agréées n'ont plus que trente jours pour se conformer à la loi, si elles veulent recevoir leur agrément pour la rentrée scolaire 2006-2007. Ainsi, à partir du mois de juillet, tous les établissements privés qui ne respectent pas la réglementation seront fermés. C'est dans ce cadre justement que la commission ad hoc de la wilaya d'Alger s'est réunie, hier, pour étudier les dossiers d'agrément de ces écoles. Selon le coordinateur de la commission joint par téléphone, M.Bouda, dix nouveaux dossiers ont été examinés lors de cette réunion. Les remarques et les avis formulés par ladite commission seront transmis tout prochainement au département de Boubekeur Benbouzid. «C'est au ministère de trancher sur ces dossiers et décider de l'avenir de ces écoles», déclare M.Bouda. Aussi, cinq autres anciens dossiers et déjà traités ont fait l'objet d'examen. Ces écoles privées sont agréées mais leur dossier est resté en instance au niveau du ministère de l'Education nationale, ajoute le représentant de la commission. «Elles doivent entamer la deuxième phase du processus d'agrément qu'est la visite et le contrôle sur terrain de la commission technique», explique notre interlocuteur. Il est utile de rappeler que la tutelle avait décidé, le 26 février 2006, de fermer 42 écoles privées de cinq wilayas (Alger, Sétif, Tizi Ouzou, Oran et Annaba) exerçant dans l'illégalité. Une décision prise après leur avoir accordé, en vertu de l'article 38 du décret du 24 mars 2004, un délai d'une année pour se conformer à la réglementation. Ces écoles représentent près de 4000 élèves. Néanmoins, la contestation de cette décision par les parents d'élèves a amené la tutelle, le 4 mars 2006, à ajourner la fermeture de ces établissements scolaires privés pour la fin de l'année scolaire. «Le ministère de l'Education nationale, conscient, plus que tout autre, de la préservation de l'intérêt des élèves, a décidé d'accorder à ces écoles privées illégales un délai supplémentaire exceptionnel allant jusqu'à fin juin 2006 pour se conformer à la loi», avait indiqué le ministère dans un communiqué. Il faut savoir que seules 73 écoles ont déposé leurs dossiers d'agrément accueillant 11.776 élèves et exercent en toute légalité à travers 11 wilayas du pays. Selon le premier responsable du secteur, il existe actuellement quelque 25.000 élèves algériens dans les écoles privées que compte le pays. Concernant les écoles privées étrangères, M.Benbouzid avait affirmé, en marge de sa visite à l´Onec, que «les conventions de création des écoles étrangères doivent être signées entre deux Etats, deux présidents, passées en conseil des ministres et ratifiées par les Parlements des deux pays». Les programmes enseignés aux élèves algériens dans les écoles étrangères «doivent être compatibles aux programmes de l´éducation nationale». Dans le même cadre, le ministre avait annoncé, en avril dernier, la fermeture de l´école saoudienne d´Alger, «puisqu´il n´existe, selon le ministère des Affaires étrangères, aucune convention entre l´Algérie et l´Arabie Saoudite dans ce cadre».