Les cadres du FFS, dont le directeur de campagne et non moins sénateur Darguini, le président de l'APW sortant, Mehenni Hadadou et l'ex-député Abdoun, ont animé, avant-hier, un meeting populaire, qui a réuni pas moins de 400 personnes, entre militants et sympathisants du plus vieux parti d'opposition. Le meeting a eu lieu en présence du membre de l'instance présidentielle, Brahim Méziani. Devant l'assistance du jour, les animateurs sont revenus sur les raisons ayant poussé le parti du FFS à participer à ces joutes électorales, en présentant bien évidemment leur programme électoral. Dans la même journée, les cadres du parti de feu Ait Ahmed ont, pour mener à bien leur campagne électorale, misé sur la formation et la mobilisation de leurs candidats et militants, à travers une journée de formation organisée par l'école de formation et la Fédération du parti, Ali Mécili de Béjaïa. Cette activité, destinée aux candidats et au directoire du parti, a porté sur le thème: stratégie et communication électorales. Une conférence qui a été animée par le professeur Redouane Boudjemaâ, membre du comité pédagogique de l'école de formation et professeur à la faculté des sciences de l'information et de la communication. Environ 140 jeunes candidates et candidats de moins de 40 ans (candidats aux APC et APW, en ont profité pour acquérir les rudiments d'une gestion locale à laquelle ils seront soumis dès leur élection éventuelle. Par ailleurs, toujours en rapport avec la campagne électorale, de nombreux candidates et candidats attendent toujours de connaître leur situation officielle, par rapport à leurs candidatures. «J'ai remis le jugement, par voie d'un huissier de justice, au représentant de l'Anie, il a 3 jours pour faire cassation, s'il le veut. En cas d'appel, je ne vais pas le suivre je vais l'attaquer au pénal pour non-application de la circulaire de l'Anie», indiquait, hier, un candidat indépendant qui ignorait toujours son sort, 3 jours après l'ouverture électorale officielle, de la campagne. «Toutes les directions de l'Anie de toutes les wilayas, ont appliqué la circulaire sauf celle de Béjaïa, qui veut nous emmener sur son terrain et nous faire perdre de l'argent et du temps», déplore-t-il. Il s'agit de la circulaire ordonnant l'application des décisions des tribunaux administratifs et des décisions du Conseil d'Etat. Hier soir, les représentants des listes électorales devaient être convoqués par la représentation de l'Anie locale, pour connaître définitivement le sort réservé à certains de leur candidates et candidats. Dans ce sens, la lumière ne sera faite qu'aujourd'hui autour, aussi bien des listes que de leurs composantes. Un cafouillage inédit, en somme, dans une région qui mérite pourtant une meilleure attention.