Le chef d'état-major de l'armée sahraouie, Mohamed El-Ouali Akeik, a affirmé que l'armée sahraouie est entièrement prête à libérer tous les territoires sahraouis occupés et à recouvrer l'indépendance, appelant toutes les sociétés commerciales à ne pas investir dans les territoires occupés «étant une zone de guerre et d'insécurité». Dans une déclaration à l'APS à l'occasion du 1e anniversaire de la violation du cessez-le-feu par le Maroc le 13 novembre 2020 à El Guerguerat, M. Mohamed El-Ouali Akeik a fait savoir que l'armée sahraouie célèbre cet anniversaire comme un «vainqueur» et ce depuis la reprise de la 2e guerre de libération où elle inflige aux forces de l'occupation des pertes humaines et des dégâts matériels considérables. Il a affirmé que l'armée sahraouie était prête à poursuivre la lutte armée jusqu'au recouvrement de l'indépendance s'engageant à «étendre la bataille au delà du mur de séparation». Le responsable militaire sahraoui, qui a pris ses fonctions à la tête de l'armée sahraouie depuis près d'une semaine, a estimé que la dernière décision du Conseil de sécurité onusien était «une grande déception» pour le peuple sahraoui, car il a montré ainsi qu'il n'y a aucune volonté de décoloniser la dernière colonie en Afrique. Ainsi, le peuple sahraoui n'a plus qu'à poursuivre l'escalade militaire», a-t-il ajouté. Après avoir affirmé que l'armée sahraouie est, plus que jamais, prête à «faire des sacrifices pour son pays et combattre l'occupant quelque soit la force de ses alliances ou la performance des armes et des technologies qu'il détient, le même responsable a déclaré:»le pire est à venir pour l'armée d'occupation marocaine qui cumule les défaites». M. Akeik s'est étonné du fait que le Maroc continue de nier l'existence d'une guerre au Sahara occidental alors que les médias internationaux avaient relayé, avec des images et des vidéos, les batailles qui se déroulent au Sahara occidental». «L'armée d'occupation est dans une véritable impasse en raison des pertes qu'elle subies quotidiennement et s'est vue contrainte de faire appel à ces alliés historiques, notamment la France et Israël qui lui fournissent les technologies les plus modernes, les informations et l'appui financier», a soutenu le responsable sahraoui qui a souligné qu'en dépit de cela, le Maroc avait échoué à faire face à la lutte sahraouie». Le retour du peuple sahraoui à la guerre n'était pas un choix mais un devoir après de longues années d'attente où il a usé de tous les moyens pour exercer son droit à l'autodétermination et à la souveraineté sur tous les territoires occupés conformément à la légalité internationale, a tenu à souligner le chef d'état major sahraoui. «La communauté internationale reste passive face à l'obstination du Maroc qui fait fi des engagements internationaux, dans une tentative avilissante d'imposer le fait accompli en connivence avec ses alliés coloniaux», a-t-il déploré. L'expérience du peuple sahraoui avec le cessez-le-feu de 1991 a ébranlé sa confiance en l'ONU et le conseil de sécurité, car en dépit des décisions et des recommandations soutenant son droit à l'indépendance et à l'exploitation de ses richesses, rien n'a été accompli sur le terrain en raison de la transgression de la légalité internationale par le Makhzen avec la protection de ses alliés au sein et à l'extérieur du conseil de sécurité, a-t-il enchaîné. Le chef d'état-major de l'armée sahraouie a appelé la communauté internationale et les sociétés commerciales à ne pas investir dans les territoires occupés du Sahara occidental car «c'est une zone de guerre et d'insécurité», d'autant que la terre et les richesses sahraouies appartiennent exclusivement au peuple sahraoui