La commune de Tichy est sans assemblée depuis les élections partielles de novembre dernier (six mois), et depuis, bien des tentatives pour son installation ont échoué, entraînant perturbations et retards dans le développement local. A l'origine de cette crise, le RCD et le FLN (cinq sièges sur neuf) qui n'ont pas de cesse de réclamer deux vice-présidences, condition sine qua non pour toute installation de l'exécutif, et le maire FFS (quatre sièges) qui n'a accepté jusqu'alors qu'une seule vice-présidence FLN. Seulement, on croit savoir, indique une source très au fait de la situation des coulisses, le maire qui a rendu publique une déclaration chargeant ses vis-à-vis élus du RCD et FLN d'être derrière cette crise qui perdure, a renouvelé sa proposition en direction de ce dernier qui consiste en l'octroi d'une vice-présidence, et pas plus, au FLN mais en choisissant, au préalable son coéquipier dans l'exécutif. Toutefois, à en croire toujours notre source, cette proposition émanant du premier magistrat de la commune d'installer l'exécutif illico presto, aurait été motivée, entre autres mais surtout, par le fait que le budget supplémentaire deuxième tranche devrait être voté ces jours-ci -début juin comme c'est le cas de chaque année- par une délibération de l'assemblée (APC), condition sine qua non pour toute approbation des services de wilaya. D'autant que le paiement des salaires des employés et autres charges inhérentes au fonctionnement de la municipalité restent tributaire de cette rallonge financière. Par ailleurs, ajoute-t-on encore, cette participation dans l'exécutif conditionnée ne serait pas du goût du concerné ni bien sûr du RCD. Ce qui confirme la non-réception de cette proposition par les deux partis RCD et FLN. C'est le statu quo maintenu en dépit de la récurrence de la suggestion maintes fois renouvelée. Si la situation persiste, les salariés risquent d'en pâtir et bien des situations connaîtront des blocages certains, à l'instar notamment d'un projet d'un milliard de centimes pour le revêtement d'une piste qui demeure bloquée et des sections sportives qui attendent des subventions faute d'assemblée.