Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a affirmé, vendredi, que l'Algérie était sur la bonne voie pour consacrer la culture de l'Etat, après avoir franchi un pas important dans le processus d'édification démocratique. Dans un entretien accordé à l'Entv, à la veille du 61e anniversaire commémorant les manifestations historiques du 11 décembre 1960, et qui coïncident avec le 2e anniversaire de l'élection de Abdelmadjid Tebboune, Salah Goudjil a indiqué que l'Algérie était sur la bonne voie pour consacrer la culture de l'Etat après avoir franchi un pas important dans le processus d'édification démocratique, à travers les réalisations accomplies durant les deux dernières années. Le président Tebboune, a-t-il souligné, «a doté l'Algérie d'une Constitution exemplaire et s'est attelé, depuis son accession au pouvoir, au parachèvement des institutions de l'état, en menant à bien le processus électoral des législatives et des locales, outre la mise en place d'une Cour constitutionnelle, et en instaurant une véritable pratique démocratique où l'opposition a sa place, ce qui consacre le concept de l'état pour tous». Concernant les manifestations du 11 décembre 1960, Goudjil a précisé qu'elles «constituent une étape importante de la guerre de Libération nationale, qui a entraîné la chute de six gouvernements français et la IVe République», rappelant que les tentatives du général de Gaulle à l'époque pour étouffer la révolte populaire, étaient vouées à l'échec. Salah Goudjil a évoqué certaines haltes historiques qui ont marqué cet événement, ainsi que les campagnes de désinformation menées par la France, pour «tromper l'opinion publique algérienne et même française», sur la réalité des faits. Goudjil a appelé à «méditer les enseignements de l'histoire de la guerre de Libération nationale à partir de la Déclaration du 1er Novembre jusqu'aux Accords d'Evian, et à les inculquer aux enfants d'Algérie pour préserver la mémoire de la Nation». Le président du Sénat a, enfin évoqué, dans son interview, les questions palestinienne et sahraouie, saluant l'initiative du chef de l'état de réunir, prochainement, les factions palestiniennes «notre pays a toujours été sincère à l'égard de toutes les causes justes dans le monde. Nous soutenons l'autodétermination du peuple sahraoui. L'Algérie est la Mecque des révolutionnaires».