Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil passe en revue les 541 jours de Tebboune à la tête de la présidence de la République. À l'occasion de la sortie du double numéro de la revue mensuelle du Sénat (90, 91), «les réalisations du président de la République et les défis auxquels a fait face l'Algérie durant la période allant du 19 décembre 2019 au 12 juin 2021», sont mises en évidence. Sous l'intitulé de 541 jours de réalisations et de défis, l'édition spéciale de la revue du Sénat met en valeur les différentes étapes cruciales traversées par l'Algérie. Fidèle à sa réputation de moudjahid de la première heure, Goudjil n'a pas manqué de saisir cette occasion pour rappeler certaines évidences. Pour lui, «l'Algérie est le grand gagnant» dans l'élection présidentielle du 12 décembre 2019. Estimant que cette dernière a «évité au pays d'entrer dans une spirale de l'instabilité», il soulignera «le choix du peuple porté sur M. Tebboune, qui constitue un tournant décisif pour redonner l'espoir». Pour le président du Sénat, l'élection présidentielle constitue «le début du changement en Algérie». Il n'omettra pas non plus de souligner «la transparence» des différents scrutins et rendez-vous électoraux, il citera également, en plus de l'élection présidentielle, le référendum sur la Constitution, ainsi que les dernières élections législatives. Goudjil met en lumière les mérites de cette date historique, qui a permis «au peuple algérien de répondre à l'appel de la nation» et surtout «remettre le pays sur la voie de la légitimité constitutionnelle en consacrant la souveraineté populaire», est-il noté dans ce double numéro spécial. Autant l'amendement de la Constitution le 12 novembre 2020, que la tenue des élections législatives le 12 juin 2021 illustrent pour le patron du Sénat, «un grand chantier de réformes concrétisé par M. Abdelmadjid Tebboune et une étape importante dans le processus du changement et l'édification de l'Algérie nouvelle», dira-t-il. Le numéro spécial de cette revue de 80 pages, est également revenu sur «les efforts déployés et la stratégie mise en place par les autorités pour contrecarrer la pandémie du coronavirus», qui, selon lui, constituait un «fardeau qui s'ajoute aux responsabilités du président de la République», notera-t-il encore. Abordant le volet du développement économique, il citera également «le programme de développement des zones d'ombre, la lutte contre la bureaucratie et la corruption». Le numéro spécial, a également consacré une bonne partie de son espace aux questions de la mémoire, en rappelant l'opération de rapatriement des crânes des chouhada. Aussi, le rôle de l'Armée nationale populaire (ANP), dans la préservation de la souveraineté nationale et la guerre de développement national, n'est pas passé inaperçue aux yeux de cet illustre moudjahid. À ce propos, le président du Sénat a qualifié l'institution militaire de «rempart sur lequel s'appuie le président de la République pour réduire à néant les tentatives de déstabilisation qui visent l'Algérie». Dans ce sillage, il tiendra à saluer «la décision du chef de l'Etat portant sur la réactivation du Conseil supérieur de sécurité qui traite des questions relevant de la sécurité et la stratégie de lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus». Pour Salah Goudjil, «le choix du président de la République de nommer un gouvernement technocrate vise à concrétiser les réalisations et faire face aux défis». Sur le plan diplomatique, il relèvera «la position constante de l'Algérie vis-à-vis de la cause palestinienne et la cause du peuple sahraoui, dernière colonie du continent africain», et de rappeler que «la solidarité de l'Algérie avec la cause sahraouie émane des convictions historiques et juridiques».