La chaîne parlementaire a été qualifiée, hier, par les intervenants à la réunion consacrée à ce projet tenue au siège du Conseil de la nation, d' «acquis stratégique», afin de garantir un service public adapté aux mutations nationales et internationales. Cette chaîne devrait surtout relever le défi de présenter des programmes de qualité et un service public médiatique adapté aux normes universelles. Elle pourrait également «jouer un rôle dans le cadre de la communication politique et institutionnelle», a-t-on indiqué. Présent à cette réunion, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a déclaré que «la chaîne parlementaire rapprochera le citoyen du Parlement et renforcera la confiance entre les deux parties». Il a également souligné que «des spécialistes superviseraient la mise en place de cette chaîne et discuteraient de son lancement, à travers le cadre juridique, le siège et l'équipement». «Je suis convaincu que ladite chaîne appuiera efficacement les institutions parlementaires et consolidera la confiance», a-t-il encore soutenu. De son côté, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a indiqué que «la création de cette chaîne contribuera à mettre en avant la pratique démocratique, à travers les représentants du peuple». «Son lancement consolidera le processus des réformes et l'exercice de la démocratie», a-t-il soutenu, ajoutant que «la réunion a été consacré aux dernières retouches relatives au volet budgétaire et au personnel, ainsi que le rôle qui sera dévolu, dans ce cadre, aux deux chambres du Parlement». Il a poursuivi, en outre, que «l' Algérie a parachevé le processus de mise en place du nouvel édifice institutionnel, avec l'organisation de l'élection présidentielle, des élections législatives et locales anticipées, l'installation de la Cour constitutionnelle et du Conseil des droits de l'homme». «La tâche n'a pas été facile, car on a fait face à des difficultés durant chaque étape, faites de l'ingérence étrangère et de des attaques de parties hostiles à l' Algérie, parce que nous construisons une véritable démocratie», a-t-il poursuivi. «Au terme de la révolution, nous avons libéré l'Algérie et montré la voie à suivre. Aujourd'hui, nous construisons une démocratie véritable et parfaite en Afrique, que les ennemis de la démocratie n'aiment pas parce qu'ils veulent continuer à dicter la marche à suivre», a-t-il indiqué. Pour sa part, le directeur général de la télévision publique(Eptv), Chabane Lounakel, a souligné que «la chaîne parlementaire était particulièrement importante et différente des autres chaînes». Il a ajouté, qu' «à la télévision publique, nous avons la volonté, l'énergie et la compétence pour créer la chaîne». Il a proposé de «choisir le 19 mars, jour de la Victoire ou le 5 Juillet, date anniversaire de l'indépendance pour lancer la chaîne». Pour rappel, le projet a été élaboré par l'Entreprise publique de télévision (Eptv) dans ses volets financier, technique et humain. Une convention tripartite a été signée par le ministère de la Communication et les deux chambres du Parlement dans le but de faire connaître cette chaîne et de définir les mécanismes de coopération commune.