Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, et le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, ont mis en avant mardi à Alger l'importance de la nouvelle chaîne parlementaire dans le renforcement de la pratique démocratique et l'information de l'opinion publique sur les missions de l'institution législative et le rôle des élus. Dans une allocution prononcée lors d'une réunion sur la nouvelle chaîne parlementaire, tenue au siège du Conseil de la nation, en présence de M. Boughali, de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, et du directeur général de l'Etablissement public de télévision (EPTV), Chabane Lounakel, M. Goudjil a précisé que la création d'une chaîne parlementaire avait été décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en vue de "promouvoir la véritable pratique démocratique par le biais des représentants du peuple dans les deux chambres du Parlement". La création de cette chaîne parlementaire intervient "après le parachèvement du processus d'édification des institutions de l'Etat", a-t-il ajouté, estimant qu'"elle contribuera à la promotion de la véritable pratique démocratique". M. Goudjil a, à cette occasion, réitéré sa condamnation de tous "les relais intérieurs et extérieurs qui ont tenté d'entraver le processus démocratique". Après avoir recommandé la mise en place d'un comité de pilotage pour la nouvelle chaîne, le président du Conseil de la nation a appelé à la conjugaison des efforts pour assurer son succès. De son côté, le président de l'APN a affirmé que la création de cette chaîne entrait dans le cadre de la mise en œuvre des engagements du Président Tebboune, soulignant qu'"elle vise à éclairer l'opinion publique et à consacrer une véritable culture démocratique". Cette nouvelle chaîne parlementaire vise également, a-t-il ajouté, à "informer l'opinion publique sur le travail et les missions de l'institution législative, notamment en matière de contrôle parlementaire et de diplomatie parlementaire" et à contribuer à "l'évaluation des performances des élus par le peuple". Après avoir rappelé que l'Algérie "dispose de compétences humaines considérables, notamment parmi les jeunes", M. Boughali a soutenu que cette chaîne "doit être un exemple en matière d'information avec des normes internationales". Pour sa part, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani a affirmé que la création de cette chaîne "revêt une grande importance", car, a-t-il dit, "elle s'inscrit dans le cadre du développement de la scène médiatique", et ce "en application du programme du président de la République et de son 36e engagement". Il a souligné que cette chaîne "œuvrera à la consolidation de l'édifice institutionnel conformément à la Constitution de 2020 et de l'article 54 notamment". M. Bouslimani a en outre estimé que cette chaîne "est à même de garantir le droit à l'information, de rapprocher le citoyen de son institution législative et de renforcer la confiance entre le citoyen et le Parlement", indiquant que cette chaîne doit être "un outil efficace pour le Parlement et dans sa relation avec l'ensemble des instances et des institutions". Après avoir réaffirmé "la disposition" de son département ministériel "d'appuyer cette réalisation, d'œuvrer à sa réussite et de former les journalistes", le ministre a souligné que la nouvelle chaîne parlementaire "montrera à tous que l'Algérie avance sur la voie du développement du paysage médiatique". De son côté, la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar a mis en avant l'importance de ce projet médiatique qui se veut "un trait d'union entre le peuple et ses représentants au Parlement en toute transparence et démocratie". Le directeur général de la Télévision algérienne a indiqué que la chaîne parlementaire "sera lancée au courant de cette année", proposant "une journée symbolique, le 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale (5 juillet) ou la fête de la Victoire (19 mars)". Et d'ajouter que les préparatifs pour le lancement de cette chaîne vont bon train et ont atteint un stade "avancé", précisant que les programmes seront destinés à "toutes les franges de la société, notamment les jeunes".