Les tractations vont bon train en prévision des sénatoriales prévues le 5 février prochain. Le renouvellement de la moitié des membres de la chambre haute du Parlement passera par l'épreuve des alliances locales. Tous les candidats devraient contracter des alliances locales pour pouvoir rejoindre le Conseil de la nation. La plupart des partis en lice ont organisé des primaires pour désigner leur candidat à ce scrutin. Aucun parti ne sera présent dans les 58 wilayas lors de ce scrutin. Le FLN dont le retour en force est confirmé, à l'issue de chaque échéance électorale, présente 78 candidats à travers 50 wilayas. Ses deux poursuivants, le RND et le Front El Moustakbel présentent respectivement, 74 candidats dans 47 wilayas, 51 candidats dans 34 wilayas. Les deux partis islamistes, le MSP et le mouvement El Bina comptent respectivement 37 candidats dans 32 wilayas et 27 candidats dans 25 wilayas. Pour leur part, les indépendants présentent 178 candidats dans 46 wilayas. À titre de rappel, 68 élus devront rejoindre le Conseil de la nation à l'issue de l'élection du renouvellement partiel dudit conseil. Les deux sièges de chacune des 10 nouvelles wilayas seront occupés en même temps que le renouvellement d'un des deux sièges de chacune des 48 wilayas sortantes. De même, 34 autres membres seront nommés par le chef de l'Etat (10 nouveaux membres et 24 à renouveler). Un total de 102 sièges sont ainsi pourvus, au lieu de 72 auparavant. Quelque 7 151 nouveaux élus APC et APW sont conviés à élire, le 5 février prochain, les 68 membres du Sénat. Pas moins de 503 dossiers de candidature aux élections du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation ont été déposés, dont 235 candidats relevant partisans, contre 178 candidats indépendants, a annoncé mercredi, à Alger le président de l'Anie, Mohamed Charfi. Ce dernier a fait état de «237 candidats relevant des APW et 266 candidats des APC». Il a précisé que «31 dossiers ont été refusés, car ne remplissant par les conditions prévues par la loi». «L'Anie a enregistré le retrait de 603 dossiers de candidature, dont 503 déposés, où 410 dossiers ont été acceptés et 31 autres refusés, car ne remplissant pas les conditions requises. 56 sont en cours d'examen», a-t-il fait savoir. Le même responsable a fait état également de «13 cas de rejet de listes de candidature, dont 9 cas en raison de la démission (démission du candidat de son poste, un motif valable pour changer de candidat), 3 cas de décès et un cas pour condamnation d'un candidat». Par conséquent, ces derniers ont été remplacés dans le cadre de la loi, indique-t-on. Concernant le collège électoral, il a annoncé que «27 151 candidats à cette échéance ont été enregistrés». À cette occasion, le même intervenant a relevé l'existence de «497 candidats hommes sur le total des candidats (98,80%) contre 5 candidates (1,20%)». il a ajouté que «39,37% du total des candidats ont un niveau scolaire inférieur au baccalauréat, soit 198 candidats, tandis que 60,63% des candidats sont universitaires ou plus, soit 305 candidats». Concernant l'âge, il a fait savoir que «133 candidats sont âgés entre 35 et 40 ans (26,44%), 36,83% entre 41 et 50 ans, 29,22% entre 51 et 60 ans et 7,95% âgés de plus de 61 ans».