Ce taux de réussite, assez faible du reste, renseigne sur le niveau des élèves. D'où l'utilité de la réforme en cours. 65,55% des élèves qui ont passé l'épreuve de la 6e, seront admis en première année de l'enseignement moyen. Selon un communiqué rendu public, hier, le ministère de l'Education nationale a précisé que les élèves non admis, auront à passer l'examen de la deuxième session de rattrapage le 24 juin 2006. Les établissements scolaires, ajoute le communiqué, seront du 6 au 21 du mois en cours, mis à la disposition des élèves non admis, pour se préparer à cette épreuve de deuxième chance. La session 2006 est caractérisée notamment par l'annulation du rachat. Décision annoncée par le ministre de l'Education avant le début des examens qui ont vu la participation de 733.616 candidats à l'échelle nationale. Ce taux de réussite, assez faible du reste, renseigne sur le niveau des élèves qui, sans l'option du rachat semblent avoir quelques difficultés à passer le cap du cycle primaire. Il se trouve cependant que la décision du ministère de l'Education nationale tient compte de «l'intérêt de l'élève» qui «doit savoir que seul le travail sérieux est gage de réussite dans les différents paliers de l'enseignement», selon les propres propos de M.Benbouzid qui, dans une déclaration à la presse faite récemment, insiste sur le caractère obligatoire et gratuit de l'enseignement pour tous les enfants et ce, jusqu'à l'âge de 16 ans, «conformément aux lois en vigueur» En fait, ce taux, même s'il paraît faible n'en renseigne pas moins sur l'utilité de la réforme en cours. Celle-ci ambitionne, à terme, de porter le taux de réussite à 95% du cycle primaire. Rappelons que la première session de sixième a concerné cette année 733.616 candidats, dont 584.774 candidats du nord du pays et 148.842 pour les régions sud, soit une baisse du nombre global des candidats par rapport à l'année dernière de l'ordre de plus de 78.500 candidats. Les épreuves de sixième se sont déroulées au niveau de 3600 centres d'examen à l'échelle nationale. Quant à l'opération d'encadrement, celle-ci a été assurée par un effectif de 85.000 encadreurs, alors que 86 centres ont été affectés à la correction confiée à 16.000 enseignants correcteurs. Ces derniers ont bénéficié d'une hausse de l'ordre de 100% de la prime de correction. Cette indemnité relative à la correction de la copie d'examen a augmenté à 20 DA contre 10 DA l'année dernière.