Les histoires de viol, d'attentats à la pudeur, et d'attouchements sexuels, sur des mineurs surtout, continuent à faire l'actualité et les journaux en font largement, les choux gras, avec des couvertures tronquées, par la faute du «huis clos»! Les versions données par les victimes sont souvent diamétralement opposées à celle des accusés, pour plusieurs raisons. Nous avons assisté à des débats où le mensonge était plus gros que le «dauphin», qu'était précisément l'accusé qui trouvait le moyen de sortir une version inacceptable pour les magistrats et les jurés. C'est dommage que les débats aient lieu 9 fois sur 10 à huis clos. Oui, oui, c'est dommage que certains magistrats n'ont pas compris que nous sommes en 2022 et que la société a évolué plus que ne le pensent les gardiens du «temple» et les conservateurs de ce secteur, qui n'ont pas voulu comprendre une bonne pour toutes que le temps est l'allié le plus précieux de l'avancée de la magistrature que beaucoup de magistrats redoutent, on ne saura jamais pourquoi. Quant aux vrais juges, ils sévissent et c'est cela qui est important. Pour notre part, nous continuerons à couvrir ce genre de procès qui ne sont, somme toute, que de la prévention. Oui, informer, c'est prévenir! Que cela soit compris et retenu par les défenseurs d'une morale «bidon» qui ne sert que les bas intérêts d'une caste présente à la chancellerie! Karima Bouchama-Megari, Abdelhalim Bezzaoucha, Djamila Nassima Saâda, Med Yahiaoui, Djamila Khanouf, Folla Ghezloune, feue Latifa Kassanti, Ahmed Saâdoun, Sihem Benmlouka, Nasser Sédira, et autres Djamila Chabane, nous ont permis d'assister plusieurs fois aux audience tenues à «huis clos», parce que ces juges du siège étaient simplement en avance sur leur temps!