Le Conseil de sécurité tenait, hier, un briefing public, suivi de consultations à huis clos sur la situation au Moyen-Orient et en Palestine en particulier, a indiqué l'ONU sur son site. Le briefing a été fait par le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, ajoute la même source, notant que les représentants de Palestine et de l'entité sioniste devaient faire des déclarations lors de la séance d'information publique. Selon des sources diplomatiques, l'accent a été mis au cours de cette séance particulièrement sur la récente escalade des tensions dans le quartier de Sheikh Jarrah à El Qods-Est occupée où la situation est tendue en raison de plusieurs expulsions de familles palestiniennes et des annonces de futures expulsions par l'occupant sioniste. Ainsi, il est prévu que Tor Wennesland et les membres du Conseil appellent au calme et soulignent l'importance d'éviter les actions provocatrices et d'escalade qui pourraient conduire à de nouvelles violences, indique-t-on de même source. D'autre part, des membres du Conseil devraient souligner que les activités de peuplement, les démolitions et les expulsions déclencheraient l'instabilité et la violence et saperaient les perspectives d'une solution à deux Etats. À ce titre, le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient et plusieurs membres du Conseil feront probablement référence à la montée des tensions et aux incidents violents en Cisjordanie occupée et souligneront la nécessité de protéger les civils. Dans le même sillage, d'autres membres du Conseil pourraient exprimer leur inquiétude face à l'usage excessif de la force par l'occupant sioniste contre les Palestiniens. Selon le rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) du 11 février sur la protection des civils, qui couvre la période du 25 janvier au 7 février, 215 Palestiniens, dont 28 enfants, ont été blessés par les forces de l'occupation en Cisjordanie occupée, dont la plupart lors de manifestations contre les colonies. L'OCHA a signalé plusieurs cas de violence des colons, y compris des incidents impliquant le vandalisme et l'arrachage de 140 arbres et jeunes arbres appartenant à des Palestiniens en Cisjordanie occupée.