Le Conseil de sécurité tient, mercredi, des consultations sur les attaques des forces de l'occupation israéliennes à El Qods et les bombardements à Ghaza, ayant fait au moins 35 morts dont 12 enfants et des centaines de blessés parmi les Palestiniens. Convoquée par la Norvège, la Tunisie et la Chine, cette réunion est la deuxième qui doit se tenir par vidéoconférence à huis clos. Il est attendu, que le Coordonnateur spécial du Secrétaire général pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland – qui a briefé lundi les membres sur cette question fasse à nouveau un exposé, selon des sources proches du Conseil de sécurité. Ces dernières semaines, la situation tendue à El Qods-Est s'est détériorée dans différentes parties de la ville. Les violences ont commencé le mois dernier en raison des restrictions imposées par l'occupant israélien aux Palestiniens dans la vieille ville d'El Qods et sa décision illégale de déloger de leurs maisons des familles palestiniennes et les attribuer à des colons dans un quartier de la troisième ville sainte de l'Islam, ainsi que la permission de la police israélienne à une manifestation lundi d'extrémistes sionistes pour célébrer le jour de l'occupation d'El Qods. Les violences récentes ont attiré une attention internationale considérable. Le 6 mai, le coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a publié une déclaration exprimant sa profonde préoccupation face à «la montée des tensions et de la violence en Cisjordanie occupée, y compris à El Qods-Est, depuis le début du mois sacré du Ramadan». Dans un tweet plus tôt dans la journée de mardi, Tor Wennesland a appelé à la fin des combats, déclarant : «Arrêtez le feu immédiatement. Nous nous dirigeons vers une guerre à grande échelle». Il a ajouté que «les dirigeants de tous bords doivent assumer la responsabilité de la désescalade». Les envoyés du Quartette pour le Moyen-Orient (qui comprend l'UE, la Russie, l'ONU et les Etats-Unis) et le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres (par l'intermédiaire de son porte-parole) ont publié des déclarations les 8 et 9 mai, respectivement, dans laquelle ils se sont déclarés préoccupés par l'escalade à El Qods-Est et ont affirmé que tous les dirigeants avaient la responsabilité de dénoncer la violence. La Chine, la Norvège et la Tunisie, avec le soutien de l'Irlande, de Saint-Vincent-et-les Grenadines et du Viet Nam ont demandé les consultations lundi sur la situation à El Qods.