La loi sur l'investissement a subi des amendements substantiels. La règle limitant la participation de l'investisseur étranger à 49% du capital social n'est désormais applicable qu'aux sociétés exerçant les activités d'achat et de revente de produits et les activités de production de biens et de services revêtant un caractère stratégique pour l'économie nationale. Pour l'ensemble des autres secteurs d'activité, les investisseurs étrangers sont libres de structurer leur projet. Une aubaine pour les investisseurs étrangers qui se bousculent au portillon de l'Algérie. Jeudi, l'ambassadeur du Qatar en Algérie, Abdelaziz Ben Ali En-Neema s'est rendu à Tiaret, pour rechercher les opportunités de coopération et d'investissement dans les domaines du tourisme et de l'élevage équin. Le même jour, le président de l'Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, a reçu en audience l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Algérie, Elizabeth Moore Obin. Au cours de cette rencontre, l'ambassadrice a affirmé que son pays est intéressé à connaître les lois qui stimulent l'investissement. Joignant la parole à l'acte, une délégation de quatre entreprises, venus de Californie, de Caroline du Nord, du Texas, du Wyoming, et activant dans les secteurs des ressources en eau, des énergies renouvelables et des hydrocarbures, vient de séjourner en Algérie du 1er au 4 mars courant, selon un communiqué de l'ambassade américaine à Alger. Ces entreprises étaient en prospection pour la création de partenariats. Il est question d'entreprises innovantes qui comptent accomplir de nouveaux projets dans divers secteurs à travers l'ensemble du territoire national. Une aubaine pour l'économie nationale. D'autant qu'une visite d'hommes d'affaires américains «souhaitant concrétiser des partenariats sur le long terme en Algérie» est prévue pour le mois de juin, a annoncé la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea). Une annonce faite lors d'une rencontre ayant réuni la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea), Saida Neghza, et l'ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, au siège national de l'organisation patronale. Les discussions ont porté sur de possibles projets de partenariats, notamment dans les secteurs d'énergie et environnement, d'hydraulique et traitement des eaux, du Btph, d'architecture et dans l'agroalimentaire. Lors d'une récente rencontre tenue à Annaba, avec des agriculteurs de la wilaya, des investisseurs américains ont estimé que le terrain est propice en Algérie pour nouer des relations d'affaires dans le domaine agricole. En outre, lors de l'audience accordée par le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, à l'ambassadeur de la Colombie à Alger, José Antonio Solarte Gomez, les deux parties ont souligné «la nécessité de créer un Conseil d'affaires mixte permettant aux hommes d'affaires d'explorer les opportunités de partenariat, outre l'organisation de rencontres d'affaires régulières en visioconférence». Tandis que l'ambassadrice de la République de Turquie en Algérie Mahinur Ozdemir Goktas a révélé qu'elle a effectué des visites à Tlemcen, Mascara et Mostaganem pour connaître les opportunités disponibles dans les domaines économique et académique visant à approfondir la coopération historique entre les opérateurs turcs et algériens. Dans ce cadre, une délégation d'opérateurs économiques turcs a effectué, dimanche, une visite dans la wilaya d'Oran dans le cadre des mêmes démarches. Alors que le Bureau commercial du Vietnam en Algérie a présenté un manuel d'affaires et d'investissement sur le marché algérien pour aider les entreprises vietnamiennes à mieux comprendre le marché national et à promouvoir le commerce bilatéral. Des intentions qui confirment l'intérêt accordé à la coopération avec l'Algérie. À titre illustratif, le réalisation d'un hôpital moderne répondant à l'ensemble les exigences se fera en partenariat avec l'Allemagne et le Qatar.