La fondation Boucebci, qui encourage les travaux de recherche tant dans le domaine scientifique que culturel, décernera le «Prix Mahfoud Boucebci», cette année, à la chanteuse de musique arabo-andalouse, Beihdja Rahal et ce, le 15 juin prochain à partir de 13h, pour récompenser les recherches, nous indique-t-on, qu'elle entreprend dans le but de sauvegarder notre patrimoine musical andalou. La manifestation, qui s'ouvrira le jeudi matin par un dépôt d'une gerbe de fleurs à l'hôpital Drid-Hocine de Kouba (lieu où a été assassiné le Pr Boucebci), sera marquée par une série d'activités. Après cette cérémonie de recueillement qui s'ouvrira à 13 h, à l'hôtel El Aurassi, un colloque intitulé «Violences faites aux femmes, du mythe à la réalité». Plusieurs séances sont à l'ordre du jour, et seront animées par les psychiatres Chainez Mellah, Amar Aouchiche et notamment par Mouna Boudjemaa, Mourad Merdaci, Dalila Sad Saoud, Farid Benchikh et suivies de débats. La lauréate du prix Mahfoud Boucebci sera honorée à 17h par Nabila Bensifi. La cérémonie prendra fin avec l'allocution de clôture, par Hamid Boucebci, président de la fondation. Vendredi 16 juin, c'est place à la musique et la poésie. Des lectures poétiques seront animées à la villa Angelvy de Tipaza par une pléiade de poètes dont on peut citer, Zahra Belaïd, Téric Boucebci, Abderrahmane Djelfaoui, Azwaw Mammeri, Radja Sedik, Omar Hamine, Fouzia Laradi, etc. Un récital musical suivra et sera animé entre autres par Sarah Arhab à la flûte, Mohamed Choumaissa au violon, Bachir Mazouni et son groupe (violon, piano et oud).