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«La culture de la consommation fait défaut»
Hadj Tahar Boulenouar, président de l'Anca, à L'Expression
Publié dans L'Expression le 22 - 03 - 2022

Dans l'effervescence des préparatifs pour le mois de Ramadhan, et devant les décisions importantes prises par les pouvoirs publics pour assurer la disponibilité des produits alimentaires et la stabilité des prix, le président de l'Association nationale des commerçants et des artisans, El Hadj Tahar Boulenouar, revient dans cet entretien sur l'efficacité de cette organisation et sur la situation du marché de la consommation.
L'Expression: Que pensez-vous des mesures prises par le gouvernement pour les préparatifs du mois de Ramadhan?
Hadj Tahar Boulenouar: Les dispositions spéciales prises pour le mois de Ramadhan sont logiques dans la mesure où le mode de consommation des ménages durant ce mois change sensiblement et chamboule les modes d'approvisionnement et de commercialisation des produits de première nécessité. Il y a deux volets importants dans cette organisation, en premier garantir l'approvisionnement, notamment des fruits et légumes et des viandes, qui sont particulièrement prisés durant cette période. À cet effet, intervient le programme initié par le ministère du Commerce, et qui consiste en la création de marchés de proximité, car il faut savoir que nous avons un déficit dans ce domaine. Cela étant, l'importance de ces marchés est incontestablement de garantir la stabilité des prix. À cela s'ajoute la deuxième mesure qui consiste à autoriser l'organisation des soldes durant le mois sacré.De son côté, le ministère de l'Agriculture oeuvre à mobiliser ces instances pour augmenter les quantités des produits destinés au marché, telles que l'Onil, l'Oaic, alors que pour l'Onab, il est prévu l'ouverture de points de vente pour la mise en vente de 45000 tonnes de viande blanche.
Est-ce que le temps est suffisant pour appliquer ces mesures, concrétiser les conventions signées et atteindre ces objectifs?
C'est toute la problématique. Certaines actions nécessitent plus de temps et doivent être prises plus tôt. Autant pour l'importation de la viande que pour la production locale de volaille. Certes, il y a des facteurs qui ont compliqué la situation, tels que les effets de la sécheresse, les prix élevés de l'aliment de bétail, et les conditions de récolte, d'où la difficulté, aujourd'hui, à mettre en place ce programme et demander aux agriculteurs et aux éleveurs de s'adapter. Cela étant, nous espérons que ces mesures d'incitation à la production aboutiront à un résultat concret, qui se répercutera sur la disponibilité et sur les prix. Pour les professionnels des activités, les effets de ces mesures pourront être ressentis après les premiers jours du mois de Ramadhan. En général, et selon les données que nous avons recueillies auprès des institutions officielles, il n' y aura pas de pénuries des produits alimentaires, notamment ceux de première nécessité. Autrement dit, les stocks actuels peuvent satisfaire la demande du mois de Ramadhan et de la période d'après.
Comment expliquer, dans ce cas, la pénurie de l'huile de table qui persiste?
Ce n'est pas réellement une pénurie, dans la mesure où au niveau de la production, des stocks de matière première, il n' y a aucune perturbation, c'est au niveau de la distribution et du marché de détail que réside le vrai problème. Il s' agit des effets de la rumeur, qui poussent les citoyens à changer leur comportement de consommation et augmenter leurs achats. Une technique que les spéculateurs utilisent pour épuiser leurs stocks et imposer leurs prix. Résultats / les stocks qui devaient exister au niveau des points de vente, et confirmer la disponibilité du produit, se sont déplacés actuellement dans les ménages, d'où la rareté de l'huile de table. À ce titre, nous appelons les citoyens à ne pas céder au chantage des spéculateurs et éviter de se ruer sur les produits à la première rumeur. En outre,les producteurs ont une part de responsabilité, dans la mesure où, devant les encouragements et la protection de la production nationale, ils devraient adopter un comportement conséquent et renforcer ces mesures par l' augmentation de la production et non pas celle des prix.
Dans ce cas de figure, à quoi doit-on s'attendre pour ce début de Ramadhan?
Il n'y aura pas de pénuries durant ce mois, mais il est très probable que les premiers jours soient marqués par une hausse des prix, qui ne se justifie pas systématiquement par un manque de produits. Car, nous assistons chaque année, quelles que soient les circonstances, quelque jours avant le début de ce mois sacré, à un engouement spectaculaire des consommateurs sur les produits alimentaires. Ces derniers tentent de constituer un ravitaillement presque pour tout le mois, pour être à l'abri des perturbations. C'est précisément ce qui fait augmenter les prix et favorise la spéculation. Il faut se diriger vers une culture de consommation, où il est impératif d'éradiquer ces habitudes, et apprendre à s'approvisionner selon les besoins.


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