L'talie est le pays invité d'honneur à la 25e édition du Sila. Son stand est bien visible sous le nom de «Italia» au niveau du pavillon central. En présence du Premier ministre algérien ainsi que la ministre de la Culture et des Arts qui ont inauguré le Salon du livre, jeudi, l'espace Italie a été rehaussé ainsi par la présence de Benedetto Della Vedova ancien parlementaire italien avec l'ambassadeur d'Italie Giovanni Puglies (voir la photo). Cette distinction «revêt une dimension hautement symbolique du fait des liens qui unissent l'Algérie et l'Italie par l'histoire, le patrimoine et la coopération bilatérale», indique t-on. Les amoureux des belles- lettres italiennes doivent connaître les traductions de certains livres et, pour quelques-uns d'entre eux, dans les textes originaux du fait de la progression de l'enseignement de la langue italienne en Algérie. Il est dit ainsi qu'un grand auteur latin de l'Antiquité, à savoir Apulée de Madaure, auteur de «L'Âne d'or», est le premier roman de l'humanité. Cest un fils de la terre algérienne de la période numide. Notons, par ailleurs, que deux écrivains algériens arabophones, Amara Lakhous et Amel Bouchareb, vivant en Italie, ont écrit et publié des romans en italien, illustrant de manière vivante la richesse des relations culturelles entre les deux pays. Aussi, pour ceux qui veulent en savoir plus sur la literaure italienne, un rpogramme des plus riches a été concocté par l'Insitut culturel italien. Ce denrier s'ouvre, aujourdhui, au niveau du Sila. Une rencontre autour du thème du roman hisotirique se tiendra ce matin, à partir de 11h avec Stéfania Auci, ayant ecrit «Les lions de Sicile».Entre 11h-13h30 suivra une rencontre autour du thème «Traduire les romans algériens en Italie, traduire les romans italiens en Algérie». cette table ronde réunira Adlene Meddi avec Hopefulmonster et Barzakh, Samir Toumi avec «Astarté» et Barzakh, «L'Orma» avec Rubbettino et Casbah Editions et enfin la fondation Feltrinelli. Le lendemain place à une nouvelle table ronde placée sous le signe la «Guerre d'indépendance, la solidarité du peuple italien envers la cause algérienne». Elle réunira de nombreux écrivains italiens ayant écrit sur la guerre d'Algérie. «Le lundi 28 mars, une autre table ronde sera organisée sous le signe «Regards croisés Orient-Occident: qui regarde l'autre?». Suivra l'apres-midi d'une rencontre qui débattra du sujet des femmes et la mémoire en la présence de Jolanda Guardi, spécialiste de littérature algérienne (elle a fait la traduction du roman d'Amal Bouchareb en italien «Il bianco e il negro» (le blanc et le noir) aux Editions Le Assassine, NDLR). Suivra une nouvelle table ronde sur «La traduction des oeuvres algériennes en Italie et des oeuvres italiennes en Algérie». cette rencontre réunira quant à elle Jolanda GuardI et Mohamed Walid Grine, auteur et traducteur de Cesare Pavese en arabe. La matinée du mardi 29 mars sera consacrée à Grazia Deledda (prix Nobel de littérature), sous le thème, «L'Italie dans la littérature universelle», mais aussi à la poésie. Le lendemain sera consacré au «Thriller, roman noir» et à la literraure italienne contemporaine, histoire de mieux faire connaissance avec l'Italie et sa litterature d'aujourdhui. Le jeudi 31 mars sera consacré à la literraure de voyage et de jeunesse. En fin de journée sera dévoilé le projet artistique «Giuli Crisci. CostruzioniFantastiche», projet éditorial sur le dialogue artistique entre la Sicile et l'Afrique du Nord.