En arrière base aux actions de réformes et de la relance de l'économie nationale, le volet de la recherche scientifique a été largement mis en avant autant que priorité pour doter le développement économique d'une assise scientifique fiable. C'est dans cette optique que le président de la République avait mis l'accent sur l'émergence d'une économie de la connaissance, dont les fruits seraient incontestablement, la prolifération des startups. Une orientation qui s'impose dans une conjoncture où les poids des retards en matière de développement et les failles découlant des gestions bancales qui ont plongé le pays dans la chaos durant des décennies, ne peuvent être atténuées que par les effets d'une numérisation à grande échelle de toutes les institutions et secteurs de l'Etat. Pour ce faire, il est incontournable d'accompagner cette orientation par un organisme central, qui aurait pour rôle de canaliser les fortes énergies et les compétences du pays, sur la production d'une matière grise qui viendra donner des projections économiques efficientes. C'est dans cette optique que le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a supervisé samedi à Alger, au nom du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l'installation du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies (CNRST).Un accomplissement qui marquera un tournant décisif dans la mesure où il actera la dotation des politiques publiques d'une condition scientifique qui ne manquera pas d'avoir des répercussions positives autant sur leurs application que sur les l'importance des résultats qui en découleront. Autrement dit, l'installation de cet organe intervient dans une phase hautement sensible de la transition économique, du fait qu'elle pourrait faire converger les efforts consentis par les pouvoirs publics, et les actions menées pour redresser la situation, sur une direction qui répond aux exigences et aux défis de l'heure. Le CNRST se profile comme un accélérateur de mise en valeur des compétences et des potentialités mise en veilleuse depuis des années, au profit d'un développement rapide qui relèverait le niveau de vie des algériens, à travers l'économie de la connaissance. Un tremplin que plusieurs pays sous développés ont emprunté pour atteindre des records de développement, et sortir définitivement de la précarité. L'introduction de la recherche scientifique dans l'élaboration des visions économiques, peut également apporter, une stabilité, une régularité dans l'effort d'innovation qui impactera inévitablement la création de richesses et de l'emploi. Nonobstant les effets incommensurables de modernisation, que généreront les actions de cet organe sur l'ensemble des secteurs économiques, notamment par la conjoncture actuelle, ou le défi économique est sans conteste la priorité absolue du gouvernement. Des effets qui viendront consolider la lutte contre la corruption, faciliter la vie administrative des citoyens, booster la réalisation des projets structurants, et asseoir le principe d'efficacité et d'obligation de résultats dans les domaines sensibles, tel que la Santé, l'Education, les Tics, et les transports, pour ne citer que ceux là. C'est dans ces termes, que le l'installation du CNRST ouvre une nouvelle voie de sortie de crise, qui vise à faire de l'économie de la connaissance, et le développement du tissu des startups, l'outil pour servira à transformer les approches scientifiques en modes de fonctionnement destinés à éradiquer les obstacles majeurs qui minent la relance économique. C'est dans cet optique que la mission principale de cet organe est de «de promouvoir la recherche nationale dans les domaines de l'innovation technologique et scientifique, de proposer les mesures permettant le développement des capacités nationales de recherche et d'évaluer l'efficience des dispositifs nationaux de valorisation des résultats de la recherche au profit de l'économie nationale»selon le communiqué des services du premier ministere