L'Etat consent des sommes faramineuses annuellement pour améliorer le quotidien des citoyens. La mauvaise répartition et le choix des sites sèment le doute parmi les citoyens. Dans une lettre adressée à notre rédaction par les habitants de la cité des 120 logements, cité sociale d'Aïn Bessam, cette affirmation est amplement vérifiée. Ce site réalisé à la sortie nord de ce chef-lieu de daïra, manque de tout. Parmi les revendications de ses occupants, nous citerons l'état des routes. Le lieu est un bourbier en hiver et source de poussière qui envahit les foyers en été. Les occupants exigent le bitumage de toutes les artères ainsi que l'aménagement des trottoirs, des espaces verts et l'entretien de l'éclairage public. Les résidents demandent aussi un complexe de proximité ou à défaut une aire de jeu pour permettre aux enfants de jouer sans prendre le risque d'être écrasés. Un autre fait inquiète les habitants. La prolifération des décharges publiques sauvages est le résultat de l'incivilité, certes des citoyens mais aussi de la désorganisation qui prévaut au sein du site. Les pouvoirs publics doivent aménager des espaces pour les ordures et renforcer les moyens de collecte.