Tout ce qui a été fait à la Copeam durant ces dernières années porte son empreinte. Alexandra Paradisi, secrétaire générale de la Copeam (conférence permanente de l'audiovisuel méditerranéen) qui croit fortement en le dialogue euro-méditerranéen, vient de rendre un hommage appuyé à Hamraoui Habib Chawki qui en est le directeur général. Cet hommage, à en croire la presse italienne qui l'a repris, concerne, outre les résultats encourageants enregistrés au sein de la Copeam, les efforts de HHC au sein de l'entreprise de télévision algérienne. Tout en rappelant la dernière réunion du conseil d'administration de la Copeam qui a eu lieu dans la capitale algérienne et qui a vu la réélection de Hamraoui Habib Chawki, Paradisi ne manque pas de qualifier cette réélection de naturelle et résultant d'un large consensus. Selon elle, cette désignation, «somme toute méritée», confirme le rôle joué et que joue encore HHC sur le plan organisationnel et effectif au sein de la Copeam, ce qui n'a fait, rappelle-t-elle, qu'augmenter les chances de dialogue et de coopération entre les télévisions du bassin méditerranéen. La secrétaire générale ajoute que l'Algérie a joué tout au long de ces dernières années un rôle central et important à la faveur des nombreux rendez-vous que compte l'agenda de la Copeam. Particulièrement pour ce qui est de «l'opération de Barcelone» où la coopération algéro-italienne a pu intégrer un large paragraphe consacré à l'information au coeur même du programme de l'Euromed, à la suite justement de la révision de la copie finale relative à la coopération euro-méditerranéenne. Autant d'acquis, poursuit encore Paradisi, qui sont le mérite d'efforts communs entre notre pays et l'Italie mais et surtout au président de la Copeam,Hamraoui Habib Chawki, dont le rôle essentiel et méritoire n'est plus à démontrer. «Sans exagération aucune, tout ce qui a été fait à la Copeam durant ces dernières années porte l'empreinte de Hamraoui Habib Chawki», insiste Paradisi. Cette dernière poursuit en reprenant l'avis de tous ceux qui observent l'activité de la Copeam que le pôle de coopération entre Rome et Alger a réussi à donner une nouvelle impulsion à la Copeam qui, de simple occasion de rencontre entre télévisions de la Méditerranée, a fini par devenir une institution réellement active en matière de coopération et de production commune. Elle conclut que la Copeam est littéralement le «canal des canaux» méditerranéens. D'autant qu'elle s'est muée en cadre ou interagissent mondes culturels et sociétés académiques, voire institutions locales et associations culturelles mondiales, et ce, dans le seul but d'offrir toutes les chances de dialogue entre des univers aussi nombreux que variés. Paradisi ne manque pas de signaler la possibilité pour la Copeam de réunir à l'avenir des représentations des pays du Golfe, ce qui ne fera qu'agrandir, selon elle, la dimension de cette conférence qui pourrait ainsi se transformer en un authentique pont jeté par les rives les plus éloignées de la Méditerranée. Paradisi note enfin que la dernière rencontre de Palerme consacre un nouveau départ pour la Copeam du fait de son succès certain et qui a vu la participation de plus de 250 représentants appartenant à quelque 25 pays méditerranéens. Une rencontre de laquelle se dégage le principe de former dans le cadre de la coopération les cadres de la production associée. C'est à ce titre qu'auront lieu, l'année prochaine, des sessions académiques à Alger et Oran.