Intervenant à une période cruciale de la relance économique, le développement des start-up est en phase de s'inscrire comme maillon incontournable des nouveaux paradigmes et modèles économiques. Forte d'un accompagnement et d'une volonté indéfectible des pouvoirs publics, la promotion des start-up et l'aboutissement à l'intégration de l'économie de la connaissance dans les actions majeures des réformes profondes engagées par l'Etat, interviendra pour mettre les nouvelles politiques publiques dans un écosystème qui favorisera l'éclosion et l'essor de projets innovants répondant aux besoins de la société et des grandes entreprises. Dans ce sillage, l'organisateurs du programme «Algeria Startup Challenge» (ASC),en l'occurrence, l'incubateur «Leancubator», a annoncé, lundi, le lancement de la 4e édition qui sera placée sous le parrainage du ministère délégué auprés du Premier ministère, chargé de l'Economie de la connaissance et des Start-up, du ministère de l'Industrie, celui de la Pêche et des Productions halieutiques, ainsi que du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Des secteurs qui se trouvent dans le besoin de solutions innovatrices pour l'amélioration des production, de régulation des marchés et d'organisation des différentes filières, pour optimiser les rendements et contribuer à l'émergence d'une économie basée sur le développement durable et la productivité. Une orientation centrale mise en avant afin de sortir des anciens modes de gouvernance, et acter un changement profond dans l'orientation économique globale du pays. C'est dans cette optique que le gouvernement oeuvre à mettre en place les moyens et les outils nécessaires afin de réussir la jonction entre les volets scientifique et opérationnel des start-up, et l'impératif de développer et de relancer les secteurs stratégiques tels que l'industrie, l'agriculture et le tourisme. Un passage obligé pour prétendre combler, un tant soit peu, les retards et les lacunes engendrés par des décennies de mauvaise gestion et d'incompétence, et ce dans la mesure où l'apport technologique et les effets de l'innovation qui seront véhiculés à travers ces approches contribueront à corriger les orientations économiques erronées du passé, et mettront les bases scientifiques pour un renouveau économique à la hauteur des défis de l'heure. Autant dire, dans ce sens, que toutes les actions entreprises par les pouvoirs publics s'orientent vers la coordination des efforts et à la valorisation des avancées enregistrées dans ce domaine, à l'image de l'installation récente du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies. Cela étant, l'organisation de tels événements demeure un moyen plus qu'efficace afin d'échanger les concepts et exposer les obstacles qui se dressent face aux porteurs d'idées et de projets, et leur permettront de dresser les bilans et tirer les enseignements nécessaires afin de maintenir le rythme d'avancement. Il faut dire, à ce titre, que le domaine de l'innovation nécessite d'atteindre une vitesse de croisière et une stabilité dans les réalisations. En détail, cette nouvelle édition sera organisée sous forme de challenges spécialisés comprenant notamment Foodtech Startup Challenge, Fintech Startup Challenge, et HealthTech Startup Challenge, respectivement dédiés aux start-up et innovations Agrotech, Agritech et Aquatech ayant pour thème l'innovation au service de la sécurité alimentaire, aux start-up et innovations Fintech, Insurtech et Legaltech, ayant pour thème «L'innovation au service du secteur financier» et les acteurs du secteur de la santé, de l'industrie pharmaceutique.