Le parti de Abou El Fadl Baâdji met le cap sur son 11éme congrès après l'achèvement du processus électoral. La mise sur pied de la commission nationale de préparation du 11éme congrès interviendra le 18 mai prochain. «Conformément aux recommandations du comité central lors de sa session du 29 août 2020, le SG du FLN a décidé de convoquer et d'installer la commission nationale de préparation du 11éme congrès au CIC à partir du 18 mai prochain», peut-on lire sur le communiqué du parti. Ce rendez-vous organique de première importance a donné du grain à moudre à ses adversaires parmi les membres du comité central. Le secrétaire général du FLN s'est engagé à organiser un congrès rassembleur et responsable et de donner l'opportunité à la base militante de participer et de débattre sur l'avenir du parti en toute liberté». Il avait également promis d'ouvrir les portes du parti aux jeunes, soutenant que «les méthodes de travail changent, mais les principes du parti et ses valeurs demeureront inchangés». L'actuel patron du vieux parti a décidé de se porter candidat à sa propre succession pour poursuivre son oeuvre qualifiée d'assainissement et de restructuration du parti, en mettant tous les atouts de son côté, en particulier les résultats obtenus par le parti lors des dernières échéances électorales. Le parti a triomphé en s'adjugeant la première place aussi bien aux législatives qu'aux élections locales anticipées et au scrutin portant renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. Le SG a affirmé que «les cinq avant-projets de documents du congrès seront soumis au débat et pour enrichissement au niveau de la base et des congrès régionaux». Dans ce contexte, il avait évincé des rangs du parti au nom de violation des textes du parti tous les cadres et militants qui se sont présentés sur des listes rivales et indépendantes lors des élections législatives, locales et sénatoriales qui se sont déroulées respectivement le 12juin, le 27 novembre et le 5 février derniers. Il a, en outre, lancé un autre chantier consistant en la suppression «d'une multitude de mouhafadhate et des kasmas parallèles» héritées du temps de Amar Saâdani. Pour Baâdji «la multiplication des mouhafadhas a occasionné des discordes au sein du parti, à la veille de chaque échéance électorale». «Certaines mouhafadhate sont devenues des républiques séparées, ce qui nous a contraints à les réunifier, à la satisfaction de tout le monde», avait-il précisé.