Un Forum d'affaires algéro-français sera organisé ce lundi 23mai courant à l'hôtel El Aurassi d'Alger. C'est ce qu'annonce, sur page officielle Facebook, la Confédération algérienne du patronat citoyen (Capc). « La Confédération algérienne du patronat citoyen (Capcapc) et le Mouvement des entreprises françaises (Medef) organisent le Forum d'affaires algéro-français» révèle le post de la Confédération qui précise que «la rencontre a pour objectif de redynamiser la coopération économique entre les entreprises algériennes et françaises». La même source relève que « ce Forum se tiendra dans un contexte national marqué par la mise en oeuvre de profondes réformes visant à instaurer un environnement des affaires stable, transparent et compétitif pour l'investissement». Une autre manière de relancer le partenariat économique algéro-français bien en deçà des attentes. Selon des sources françaises, la délégation du Medef sera conduite par son président Geoffroy Roux de Bézieux. Elle comprendra des représentants de plus d'une dizaine de groupes français parmi lesquels TotalEnergies, CMA CGM, Servier ou encore la Société Générale. L'objectif est de développer le courant d'affaires entre les deux pays. D'autant que ce Forum intervenant au lendemain de l'adoption du nouveau Code des investissements lors d'une réunion spéciale du Conseil des ministres, présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Un signe fort de la volonté des pouvoirs publics de faire de l'année 2022, une année de relance économique. Ce Forum intervient après la tenue de la 13e édition des «Rencontres Algérie» organisée par Business France. À l'occasion, la question de l'attractivité du marché algérien auprès des opérateurs économiques français a été largement abordée. S'exprimant, le président de la Capc, Sami Agli, avait invité les entreprises économiques françaises à investir davantage en Algérie dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant. Selon Sami Agli, l'Algérie constitue un marché prometteur et stratégique. Pour étayer ses propos, il mettra en exergue l'important intérêt accordé par plusieurs pays au marché algérien, et ce compte tenu de multiples opportunités de travail et de coopération dans de nombreux secteurs, notamment dans le numérique, les énergies renouvelables, les mines et l'industrie agroalimentaire. Est-ce un prélude à un renouveau dans les relations algéro-frrançaises après une zone de turbulence, en raison, notamment des déclarations de Macron sur le système algérien et l'histoire de l'Algérie? Tout porte à le croire. Pour le Président Tebboune qu' «il s'agisse de mémoire, de relations humaines, de consultations politiques ou de projections stratégiques, de coopération économique et d'interactions dans toutes les sphères de travail en commun, la vision rénovée, pleinement respectueuse des souverainetés et de l'équilibre des intérêts, que nous partageons, a le potentiel d'ouvrir à nos deux pays de vastes horizons d'amitié, de convivialité harmonieuse et de complémentarité mutuellement avantageuses». D'ailleurs, le ministre des Transports, Abdallah Moundji a reçu, jeudi à Alger, l'ambassadeur de France en Algérie François Gouyette, à même de renforcer la coopération entre les deux pays dans le domaine des transports sous ses différentes formes. Les deux parties ont convenu d'activer les accords de coopération conclus entre les deux pays, de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays dans le domaine du partenariat et de l'investissement et d'échanger les expériences dans le domaine de la réalisation et de l'exploitation, particulièrement le développement des infrastructures de transport ferroviaire et du réseau de tramway. En somme, un nouveau départ pour l'Algérie et la France qui ne peuvent avoir qu'un avenir commun au regard de l'intrication multidimensionnelle de leurs sociétés.