Début d'éclaircie dans le ciel brumeux de la commune la plus polluée d'Alger? C'est ce qui semble se confirmer après des années de conflit entre l'administration locale et les demandeurs de logements sociaux de Oued S'mar. En effet, lors de la dernière assemblée générale de l'association Nasr des bénéficiaires des arrêtés de logements sociaux depuis 1989, le président de l'APC, M.Rebbouh, assisté de son vice-président, M.Younès, a tenu à informer les quelque 400 citoyens présents à cette réunion que les communes de Oued S'mar et de Chéraga sont les deux seules de la wilaya d'Alger à n'avoir jamais bénéficié de quota de logements sociaux. Des informations avaient confirmé que la commune de Oued S'mar avait eu droit à une assiette de 86 logements sociaux. En fait, a clarifié le président de l'APC, ces logements ont été octroyés par les services de la wilaya aux travailleurs de la CPVA, et il a été décidé de récupérer ces logements au profit des citoyens nécessiteux de la commune. En outre, et en accord avec la personne du wali délégué d'El-Harrach, M.El-Hachmi, qui a accueilli le président de ladite association et le maire de Oued S'mar, décision a été dégagée d'attribuer 200 logements participatifs. Le wali délégué a affirmé à ses interlocuteurs que le budget et l'assiette foncière, c'est-à-dire le terrain, sont disponibles et que les travaux de construction doivent démarrer au plus tard début février. Pour cette dernière formule, il est proposé aux citoyens qui désirent en profiter de payer 300.000 DA sur tranche avec obtention d'une décision d'attribution dès le versement de la première tranche. Le maire a chargé cinq responsables de la commune de réceptionner tous les dossiers et demandes formulées par les citoyens, que ce soit pour les logements sociaux, la formule participative ou les autres cas de demandes de logements. Le président de l'association Nasr ainsi que la majorité des citoyens de la commune ont exprimé leur gratitude envers les administrateurs locaux, une fois n'est pas coutume dans un pays où le mot «maire» ne se traduit qu'en termes de hogra, tchippa et manigance.