L'émissaire de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, a exhorté mardi les Houthis à accepter une réouverture des routes menant à la ville assiégée de Taez, dans le sud-ouest du pays, lors d'une réunion du Conseil de sécurité. «Il est essentiel» que la trêve qui a été renouvelée début juin pour deux mois «permette également d'atténuer les souffrances des habitants de Taez», a-t-il dit. Malgré une proposition de l'ONU d'un accord visant à rouvrir progressivement des routes et assurer la sécurité de civils les empruntant, notamment sur un axe important entre Taez et la région de Hawban et d'autres accès avec d'autres provinces, aucune concrétisation n'a encore eu lieu. «Bien que je sois encouragé par la réponse positive du gouvernement du Yémen à la proposition de l'ONU, j'attends toujours une réponse des Houthis. Suite aux discussions constructives que j'ai eues à Sanaa, j'exhorte les Houthis à répondre positivement», a dit Hans Grundberg. «La trêve offre une occasion rare de pivoter vers la paix qui ne doit pas être gâchée», a-t-il plaidé. Entourée de montagnes, Taez, environ 600000 habitants, est quasiment coupée du monde depuis 2015.