Le terroriste Mohamed Azouz Benhalima, poursuit son élan soutenu de révelations sur les plans des éléments de l'organisation terroriste, Rachad. Dans ce cinquième volet, il met à nu les agissements et les ambitions de Amir Boukhors, plus connu sous le pseudo d' «Amir Dz». Tout au long de cette déclaration, Benhalima a insisté sur la nature de la relation qu'entretient Amir dz avec le régime du Makhzen, le rôle que joue ce dernier dans l'élaboration et l'exécution des attaques et des agressions contre l'Algérie. Un rôle qui s'appuie sur une relation forte avec les services de renseignements étrangers, et renforcée par le travail d'intermédiaires. C'est dans ces termes, que Benahalima explique que «des intermédiaires marocains établis en France et en Espagne étaient en contact permanent avec lui, dont la dénommée Sabah Yakoubi (établie en Espagne) qu'il a côtoyée après l'expulsion de Mohamed Abdallah. Celle-ci était chargée d'organiser les sit-in de soutien à Mohamed Abdallah, auxquels ont participé plusieurs ressortissants marocains».Des contacts qui se sont avérés, selon Benhalima, indispensables pour Boukhors, dans la mesure où ils lui permettent de vivre aisément, à travers des versements d'argent sans aucune trace fiscale ou bancaire. Encore une fois, c'est un intermédiaire qui lui permettait de blanchir son argent à travers des procédés rendus possibles par le denomme Abdellah Drissi. Un mode opératoire qui lui offrait l'opportunité de satisfaire les appétits de ses commanditaires, et de mener une vie de luxe. Tel un réseau organisé autour de la propagande, ses acolytes, en l'occurrence, le dénommé Walid Kebir, qui se prétend algérien et vit au Maroc, ou.Ahmed Gharabi, travaillant pour le compte du journal «Jeune Afrique» et auteur d'un article à son sujet en janvier 2021, lui remettait régulièrement des sommes importantes d'argent pour faire des «lives»» ou organiser des marches. Des sommes que le terroriste Boukhors transférait au nom de sa femme, au même titre que des biens tels que l'appartement en zone militaire à Paris, ou le café ouvert avec le dénommé Boukezouha. Précisant que Boukhors détenait 200000 euros auprès de Smaïl Zitout et 100000 chez le dénommé Imad Lakhdara. Ce dernier, selon Benhalima est en passe de «collecter des dossiers sur les détenus, afin de soumettre cette affaire au Parlement canadien et à l'ONU, dans le but de faire pression sur le gouvernement canadien pour qu'il rompe ses relations avec l'Algérie, sous couvert de «défense des droits de l'homme»».Pour Benhalima, les choses devenaient plus claires lorsqu'on est à la première loge pour constater de visu que dans tout les cas de figure, c'est l'Algérie et ses institutions qui sont visées. Cela étant, nul besoin de préciser qu'en plus du désaccord avec Larbi Zitout, cette série de révélations risque d'asséner un coup fatal, à la pseudo crédibilité de Boukhors, qui croyait bien cacher son jeu.Comme le précise Benhalima, «il cherchait inlassablement à blanchir son image et tentait d'apparaître tel un militant et un défenseur des droits de l'homme auprès de l'opinion publique française. Une société française lui avait proposé, en octobre 2021, de produire un film à son sujet à projeter sur une plate-forme de streaming afin qu'il apparaisse comme «un héros et un opposant politique».