Un député dépité par les pratiques d'une autre ère, a, au cours d'une remarquable intervention, à l'APN, dressé un triste plaidoyer pour ce qui est de l'application de la loi. Cette dernière expression, relève exclusivement de l'autorité de la justice. Cela est bien connu. C'est pourquoi, nous ne garderons pas l'inélégante proposition de l'élu du peuple, qui a concerné son audace même, pour ce qui est de la pseudo-perte du contrôle du ministre de la Justice, Abderrachid Tabi, un enfant habitué des lieux durant un bon bout de temps, lorsqu'il était SG de l'illustre assemblée! Cette remarque relevée par le jeune député, qui ne connaît pas manifestement le ministre de la Justice, invitait à haute voix, avec un sourire qui en disait long sur les intentions de l'élu, à ce qu' «on lui offre un café», histoire de calmer Abderrachid Tabi, le garde des Sceaux. Ce député ne connaissait visiblement pas cet homme-responsable d'un ministère de souveraineté, dont le sang set aussi glacé que celui d'un lézard vert, et donc, difficile à mettre en rogne! En effet, s'agissant d'un sérieux problème, né de l'opposition entre le ministère du Cmmerce et celui de l'Intérieur, pour ce qui est de «coursa», cette application qui aide énormément les citoyens à se déplacer rapidement vers le lieu où ils désirent se rendre, le député croyait bien faire en interpellant, de cette manière le ministre qui écouta longuement l'orateur, qui avait cru qu'il venait d «apprendre du neuf au 1er responsable de la justice du pays». Ce dernier, comme toujours, à chaque fois qu'il était tenu de répondre à toutes les questions posées par les élus, n'avait pas enfilé une paire de gants pour répondre, sans détour, ni dangereux virage, à la question. Effectivement, c'est là une question de transmission d'infos, entre les différents ministères. «Le rôle de la justice concerne le traitement d'une affaire, quelle qu'elle soit, de nature à se pencher sur un cas prévu dans les différents codes!», nous lancera un vieux magistrat qui a touché à tout durant sa carrière de 44 ans, où il a vu et entendu des vertes et des pas mûres! Mais ce qui nous fit plaisir à constater, durant ce bras de fer entre le jeune député et le ministre de la Justice, c'est qu'à aucun moment, il n'y eut de vifs échanges, désagréables ou de réponses du berger à la bergère, histoire de passer l'éponge sur un malentendu, quel qu'il fut.