Abderrachid Tabi, le frais ministre de la Justice, garde des Sceaux, vient d'entrer de plain-pied, dans la nouvelle année judiciaire, 2021 - 2022. Il n'a peut - être pas achevé de mettre sur pied, sa nouvelle équipe, que voilà, les pénibles missions et travaux qui l'attendent au pas de la porte du ministère. Abderrachid Tabi est un pur produit de la justice. Il saura, nous en sommes convaincus, tirer le clou du fou pari de tenter de faire sortir de l'ornière, le secteur. C'est un excellent magistrat, calme, réfléchi, décidé à sortir du marasme actuel, dans lequel se trouve notre justice. Cette opération ne pourra réussir qu'à condition qu'il ait entièrement et aisément, tout le temps nécessaire à la délicate opération, avec la sincère et désintéressée collaboration de tous: des directeurs centraux, des chefs de cour, de tous les corps de police confondus, et des citoyens, qui devraient faire preuve d'un peu de culture, pour ce qui est du respect des traditions, us et coutumes de la magistrature. Entre-temps, au tout début de son rappel, Zeghmati eut beaucoup de mal à rassurer certains élus du Syndicat national des magistrats quant aux vues claires de l'avenir des magistrats, du syndicat et de la difficile mise en place de l'indépendance de la justice qui ne s'arrête pas uniquement à des slogans creux, mais à des actions concrètes et surtout concertées. Comme il adore bosser en équipe, dans la transparence, sans trop se précipiter, pour ne pas heurter les honnêtes sensibilités, qui l'entourent, il faudra être patient avec ses directives et décisions prises après mûre réflexion. «C'est un très bon magistrat, vigilant, doublé d'un parfait administrateur,posé!», lancera une juge du siège de la Cour suprême, qui a exercé avec Tabi, au parquet général de Bouira. Une remarque faite par un magistrat «opprimé» en 2006, le désigne «comme un grand monsieur, qui n'a pas froid aux yeux lorsqu'il constate de l'abus! Il n'aime visiblement pas la hogra, le mépris et l'acharnement, à l'encontre des magistrats et des citoyens, encore moins à l'encontre des suspects! Bien du boulot attend Tabi, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, qui sait mieux que quiconque, la valeur du fameux vieil adage qui souligne que: «Celui qui veut aller loin, ménage sa monture.»