La lutte contre la corruption et la restitution des fonds pillés sont, désormais, deux chevaux de bataille privilégiés pour le ministère de la Justice qui, par la voie de son représentant, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Abderrachid Tabi a déclaré la guerre à ces deux fléaux dévastateurs de la société. Cette déclaration du ministre de la Justice a été faite lors d'une séance de travail tenue dimanche dernier avec des cadres de l'Administration centrale et des organismes sous tutelle, consacrée à l'évaluation de l'action pour la période entre juillet 2021 et juin 2022. Ici, Abderrachid Tabi a rappelé le grand rôle du secteur de la Justice dans l'effort national relatif à l'application des réformes constitutionnelles. Le ministre de la Justice a affirmé que la bataille principale pour le secteur de la Justice en Algérie demeurait «la lutte sans relâche contre la corruption, la restitution des fonds pillés et l'instauration d'une justice crédible permettant de recouvrer la confiance du citoyen», c'est ce qu'a indiqué lundi passé un communiqué du ministère de la Justice. Très rassurant par rapport à ce qui a été introduit comme textes juridiques et réglementaires pour mieux lutter contre les fléaux cités auparavant, Abderrachid Tabi a déclaré aussi que le rôle de la Justice s'est traduit à travers «l'élaboration et la publication de plusieurs textes juridiques et réglementaires, la préparation et la finalisation de l'élaboration d'autres textes, dans le but d'adapter le système juridique et institutionnel national aux nouvelles dispositions constitutionnelles et à la réalité économique, ou la lutte contre les formes de la criminalité et la consolidation de la protection des droits et libertés», dira-t-il. Par ailleurs, le communiqué du ministère de la Justice a souligné que, lors de la réunion entre le ministre et les cadres relevant de la tutelle, Abderrachid Tabi a rappelé les présents que «le grand travail en cours au niveau de tous les services de l'Etat et qui vise à prendre en charge les réformes constitutionnelles d'une part, et à assurer la relance économique d'autre part, après le parachèvement de l'édification institutionnelle imposée par les nécessités de répondre aux besoins du citoyen et l'instauration des fondements d'un Etat fort», a conclut le communiqué du ministère de la Justice.