La place de la femme dans les institutions de la République, sa promotion et son autonomisation économique et sa protection contre toutes les formes de violence, sont autant d'engagements majeurs pris par le président Tebboune. Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, l'a rappelé, hier à Alger, à l'ouverture des travaux de la conférence internationale sur «le militantisme de la femme algérienne de la guerre de libération au processus d'édification». Benabderrahmane a ainsi mis en évidence toute l'importance qu'accorde le président de la République à la femmealgérienne. «Convaincu du rôle axial de l'élément féminin en tant que variable fondamentale dans l'équation d'édification» du pays, dira le Premier ministre à propos de l'intérêt majeur que lui octroie le chef de l'Etat, il a souligné la «grande importance à la femme dans son programme que le gouvernement s'attelle à mettre en oeuvre», a fait encore remarquer le responsable de l'Exécutif. Le président Tebboune s'est engagé «à poursuivre les efforts pour l'autonomisation de la femme, l'amélioration de sa situation, la consolidation de ses droits et sa protection contre toutes les formes de violence, outre la création de mécanismes de renforcement de l'entrepreneuriat féminin, notamment dans les zones rurales», a poursuivi Aïmene Benabderrahmane. Autant d'axes de travail susceptibles, en cas de bons résultats, de donner au pays la possibilité d'une sérieuse poussée dans son développement social et économique. C'est dire que dans la vision du gouvernement, l'intégration de la femme dans la dynamique nationale participe d'une volonté politique qui consiste à rentabiliser l'intervention de la femme dans tous les domaines et en faire un acteur de la promotion du pays. La mission que s'est donnée l'Exécutif est donc, disons-le, primordiale et suppose d'abord une «consolidation des acquis obtenus»¸soutient le Premier ministre. Sur cette base qu'il va falloir fortifier, le gouvernement entend «coordonner les efforts à tous les niveaux dans le cadre d'une approche participative pour renforcer» les capacités de la femme en matière «d'adhésion au processus du développement économique du pays». Un vaste programme, dont il serait grand temps de mettre à exécution. Le Premier ministre a exprimé son souhait de voir l'organisation de cette conférence internationale contribuer à «la promotion de l'expérience algérienne pionnière en matière d'autonomisation de la femme pour participer au développement économique des pays et des communautés».