La Fédération internationale de football (FIFA) a organisé du 31 mai au 22 juin, trois séminaires pour préparer minutieusement les 36 arbitres, 69 arbitres assistants et 24 arbitres assistants vidéo des six confédérations choisis pour tenir le sifflet lors de la Coupe du monde, Qatar 2022. Les stages de trois jours ont permis aux officiels de chaque confédération de se réunir à Asuncin, au Paraguay (CONCACAF/CONMEBOL), à Doha, au Qatar (AFC/OFC/CAF) et à Madrid, en Espagne (UEFA), sous la direction de Pierluigi Collina, président de la commission des arbitres de la FIFA, et Massimo Busacca, directeur de l'arbitrage de la FIFA.Les participants ont suivi des cours théoriques et des séances d'entraînement sur le terrain chaque jour, afin de simuler des situations de match et de les mettre en pratique, précise l'instance internationale dans un communiqué publié sur son site officiel.«Notre objectif est de préparer les arbitres au mieux pour éviter le recours à la technologie. Cela étant, la technologie est là pour réduire le risque d'une erreur humaine susceptible d'affecter le résultat d'une rencontre. Même les meilleurs arbitres peuvent se tromper, ce sont des êtres humains et nous le savons», explique Pierluigi Collina. L'Algérie sera représentée par un trio arbitral composé du directeur de jeu Mustapha Ghorbal assisté de Abdelhak Etchiali et Mokrane Gourari. Six femmes officieront pour la première fois dans une Coupe du monde masculine: les arbitres Stéphanie Frappart (France), Salima Mukansanga (Rwanda) et Yoshimi Yamashita (Japon), ainsi que les arbitres assistantes Neuza Back (Brésil), Kathryn Nesbitt (Etats-Unis) et Karen Diaz (Mexique).