Le président du conseil communal des sports de la commune de Sidi M'hamed (Alger) nous confirme que le fameux problème des infrastructures sera définitivement réglé lors des prochains mois. L'Expression: Tout d'abord, comment évaluez-vous la saison 2005/2006? A.Yaïci: Je pense que c'est un bilan très positif du fait que tous les objectifs ont été atteints lors de cette saison sportive. Le CCS a fait de son mieux pour rester toujours à l'écoute des préoccupations de toutes les associations sportives même si, satisfaire tout le monde, relève vraiment de l'impossible. C'est-à-dire? Certaines associations sportives estiment qu'elles ont été lésées, notamment sur le plan financier. Mais ces associations semblent oublier que le CCS n'est autre que le coordinateur entre le premier décideur à savoir le président de l'APC et ces associations sportives. Revenons maintenant au fameux problème des infrastructures qui pénalise tout le mouvement sportif de la commune de Sidi M'hamed. Avez-vous pris d'éventuelles décisions pour le résoudre? Le manque flagrant d'infrastructures est une vérité que personne ne pourra nier. Toutefois, je peux vous affirmer que les autorités locales sont bien décidées à prendre les choses en main et ce, en élaborant un plan d'action judicieux susceptible de mettre un terme aux souffrances de nos associations sportives. Autrement dit, plusieurs projets ambitieux sont déjà lancés, à commencer par la construction d'un grand stade de football à Aïssat Idir (Place du 1er-Mai), couvert d'une pelouse synthétique (4e génération). Par ailleurs, deux grandes salles omnisports sont au programme, la première à Menani et la seconde à Nécira Nounou. Ajoutez à ces trois grands projets, la rénovation du stade Ali Mellah et la salle de musculation de Yahia Agzoul. Donc, il y'a de quoi être optimiste quant à l'avenir du sport dans la commune de Sidi M'hamed. Mais la population et en particulier les associations sportives en ont vraiment ras-le-bol de ce genre de promesses et vous êtes le mieux placé pour le savoir n'est-ce pas? Cette fois-ci, ce ne sont plus des promesses, c'est une décision définitive prise par le premier magistrat de la commune et je peux vous affirmer qu'il est plus que jamais déterminé à la concrétiser. Normalement, c'est une question de quelques mois seulement et nos associations auront leurs propres infrastructures.