Le peuple marocain est sorti dans les rues. Il a manifesté son désarroi et sa colère contre la politique sociale et économique du régime de Makhzen. Cette fois-ci, les Marocains demandent la tête du chef du gouvernement du Makhzen, Aziz Akhannouch. La responsabilité de ce dernier dans l'érosion du pouvoir d'achat de la majorité du peuple marocain est bel et bien établie. Le chef du gouvernement du Makhzen, Aziz Akhannouch est l'actionnaire principal d'un Holding assurant l'approvisionnement en carburant. Ce produit connaît une augmentation sans précédent ce qui rend sa consommation impossible pour les couches démunies de la société marocaine. Les partis de l'opposition accusent Aziz Akhannouch du conflit d'intérêts à cause de ces deux casquettes de chef du gouvernement et d'actionnaire majoritaire au sein d'un Holding spécialisé dans l'approvisionnement en carburant. Les activistes et les militants politiques désignent du doigt le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch d'être «le premier responsable, de la crise socio-économique que traverse le royaume depuis plusieurs mois maintenant», attestent les partis de l'opposition et les Marocains qui investissent les rues pour exiger son départ. Le Holding «Akwa Group», appartient majoritairement à Akhannouch, surtout la filiale «Afriquia», dont sa couverture en approvisionnement de carburants, lubrifiants et bonbonnes de gaz est le plus important au royaume. Ce potentat est pestiféré par la majorité des Marocains qui voient en lui, le premier responsable de la dégradation de leur pouvoir d'achat et l'effondrement de l'économie marocaine. Le parti d'opposition marocain Ennahdj Eddimocrati, a soutenu que «la négligence du gouvernement d'Akhannouch pour les préoccupations des Marocains ne tardera pas à ébranler le royaume et venir à bout de la paix sociale, plus que jamais précaire», et d'ajouter «la préoccupation d'Aziz Akhannouch pour ses affaires est, la principale raison de la détérioration de la situation socio-économique des Marocains», a souligné le parti d'opposition, Ennahdj Eddimocrati. D'autres voix de l'opposition sont allées jusqu'à déclarer que «Aziz Akhannouch est le résultat d'un complot. Il est arrivé à la chefferie du gouvernement sans aucun programme ou stratégie», souligne-t-on. Il est clair que le régime du Makhzen est aux abois et subit des revers à cause de sa politique suicidaire et le degré de corruption qui gangrène le royaume. Il s'ajoute à cela, la crise de succession qui frappe de plein fouet la famille royale et ses retombées sur le royaume. La politique vassale du régime de Makhzen en normalisant avec l'entité sioniste a exacerbé la crise et les manifestations dans les rues au Maroc. Le Makhzen est confronté à une double crise, la première concerne les intrigues du Palais et les luttes du sérail qui se font connaître publiquement. La deuxième, plus importante, est celle de la dégradation de la situation socio-économique de la majorité du peuple marocain qui ne sait plus à quel Saint se vouer pour faire face à la cherté de la vie et la chute libre de leur pouvoir d'achat. La famine touche un nombre considérable du peuple marocain. Les emplois se font très rares et le taux de chômage connaît une augmentation sans précédent. L'inflation a quadruplé ce qui exacerbe la situation financière du Maroc et l'aggravation de l'endettement extérieur. Le régime du Makhzen est entre l'enclume les luttes du sérail et le marteau du front social et de la contestation populaire qui ne faiblit pas. Les spécialistes marocains dans le domaine économique et financier prédisent une explosion sociale qui va déclencher un séisme politique qui risque d'emporter le royaume et le disloquer de fond en comble. Ce sont les conséquences d'une gestion myope qui est devenue la caractéristique chronique du régime du Makhzen.